Le "Salon privé" d'Arnaud Delomel

Il est né le 2 août 1984 dans le Vaucluse et depuis son arrivée sur terre, il n’a pas chômé : illusionniste, close up man, animateur, imitateur, présentateur … Arnaud Delomel est un jeune homme qui a plus d’une corde à son arc. Aujourd’hui, il est « auteur de plusieurs concepts d’émission et se consacre au divertissement ainsi qu’à la présentation d’un magazine qui arrivera très prochainement sur vos écrans ».

Nice-Première a été convié dans le « Salon privé » de l’animateur de télévision aux multiples projets, Arnaud Delomel.

Nice-Première : Vous avez un baccalauréat scientifique et vous avez fait des études de sciences juridiques administratives et politiques. Si l’on ne s’attarde qu’à regarder la partie « Diplôme « de votre C.V., en aucun cas, on ne peut imaginer que vous travailler dans les médias. Comment êtes-vous devenu animateur pour le groupe M6 ?

Arnaud Delomel : C’est un parcours un petit peu atypique mais je crois qu’il n’y a pas deux présentateurs TV qui ont fait les mêmes études. C’est Bien souvent un concours de circonstances et surtout beaucoup de travail. J’ai commencé à 14 ans par apprendre la prestidigitation en parallèle à mes études. C’était une école de magie dans le sud de la France à Carpentras. Peu à peu en plus du close up, c’est-à-dire la magie rapprochée (cartes, pièces cordes…) je suis arrivé sur scène dans un spectacle de grande illusion uniquement réalisée par les enfants. Après mon bac et deux stages à France bleue Vaucluse me voilà étudiant à Paris pour tenter de trouver quelques stages. À cette époque j’étais vraiment plus attiré par la radio que par la télévision.
Mais le hasard fait bien les choses car une fois inscrit à la faculté Paris-X j’ai trouvé une affiche comme quoi NTV, la chaîne de télévision étudiante conventionnée par le CSA cherchait de nouveaux visages. Je m’y suis inscrit et j’ai présenté une émission de cinéma laquelle m’a permis de faire mes premières armes dans le domaine de l’interview. Cela était très agréable car non seulement je pouvais voir les films en projection presse mais en plus j’ai été invité à plusieurs festivals. Ensuite j’ai demandé à de la radio et de la télévision s’il était possible d’effectuer un stage. Une seule réponse, heureusement elle était positive. Il s’agissait de Frédéric Ferrer, animateur sur RFM, qui me convia à son émission de radio puis à l’enregistrement de « achats et compagnie », son émission de télé achat diffusée sur M6. Tout s’enchaîne très vite car trois mois plus tard, Frédéric m’appelle et me propose de coanimer un pilote d’une nouvelle émission tournée par M6.
Grâce à cette chance qui me fut donnée, la directrice de production me rappelle et me propose d’animer les émission high tech en direct sur M6 boutique la chaîne ainsi que la coanimation (aux côtés de Pierre Dhostel et Valérie Pascale) certains grands directs d’M6 boutique.
C’est ainsi que mon aventure commence.

N-P : Quelle est votre actualité ?

A.D. : Depuis juin 2005, j’ai arrêté la présentation d’émissions de téléachat, non seulement parce qu’en France, on a une fâcheuse tendance à « coller des étiquettes », mais aussi parce que je voulais voler de mes propres ailes. Je me suis donc lancé dans l’écriture puis le développement et la coproduction de mes propres programmes.
Je travaille notamment avec Mac Lesggy, l’animateur de l’émission culte e=M6, ainsi qu’avec une société de production Belge (Kenovell) avec laquelle je suis associé.

Je prépare entre autre des programmes courts, une émission sur le high tech, mais chuttt c’est une surprise. Je coécrits aussi un jeu avec mon ami Pierre Dhostel et un jeune magicien Greg Madison.

On m’a aussi proposé de prendre les commandes d’une tranche matinale en réseau sur une radio musicale (nationale) adulte mais il faut faire des choix et comme ce n’était pas à Paris j’ai du refusé à contre cœur. La radio c’est plus une passion que la télé !

Et puis je reste bien sûr à la dispo de tout le monde qui souhaiterait développer un programme TV. En France il y a de nombreux talents mais on ne les aide pas assez ! C’est dommage.

N-P : Depuis vos débuts, vous avez interviewé un certain nombre de personnalités. Quel mot vous vient à l’esprit quand je vous dis :

A.D. : Je répondrai donc en un mot…

Daniel Auteuil : disponible
Michel Serrault : charismatique
Antoine De Caunes : multi talent
Miss France 2005 : Cindy Fabre est vraiment sympa !
Barbara Shultz : mimi
Loana : Bimbo

N-P : Y a-t-il une personnalité en particulier que vous aimeriez interviewer ?

A.D. : J’aurais aimé interviewer Jules Vernes, parce que c’est quelqu’un qui était en avance sur son siècle. Mais surtout parce que c’est impossible de le rencontrer…

N-P : Avant de vous lancer dans le PAF, vous faisiez des spectacles d’illusionniste et de close up man. Admettons que vous avez un tour de magie qui permet de faire disparaître un animateur ou une animatrice de T.V. Lequel ou laquelle feriez-vous disparaître du petit écran ?

A.D. : Je ne me permettrai pas de faire disparaître quelqu’un du petit écran. Au contraire je tenterai la formule inverse et je ferai « abracadabra : voici de nouveaux talents… »

N-P : Avez-vous un modèle dans le PAF, un animateur ou une animatrice dont vous vous inspirez ?<img2622|left>

A.D. : Jean Pierre, Foucault, bien sûr, pour moi c’est le meilleur ! Je le trouve vraiment excellent, surtout qu’aujourd’hui il se lâche vraiment, et puis il est de Marseille ! Mais j’aime aussi beaucoup Laurent Ruquier !

N-P : Quel genre d’émission souhaiteriez-vous animer ou co-animer ?

A.D. : Sans hésiter une émission de divertissement en prime time, mais attention d’un nouveau genre, pas du réchauffé du genre classements, bêtisiers et autres best of du best of du meilleur de…

J’aimerais beaucoup présenter un jeu. Peut-être en aurais-je bientôt l’occasion, qui sait ???

N-P : A, à peine, 21 ans, vous êtes l’auteur de plusieurs concepts d’émission. Comment vous voyez vous dans 10 ans ?

A.D. : Dans 10 ans, je serai la où les téléspectateurs me porteront (j’espère assez loin), la tête sur les épaules. En tout cas je me donne à fond pour parvenir au sommet. C’est difficile mais pas impossible. J’espère aussi avoir le plaisir de continuer à écrire. Rien n’est plus beau que de voir un projet se tourner. C’est en quelque sorte un rêve qui se réalise à chaque fois. Je n’oublie pas non plus l’animation qui pour moi est indispensable à mon mode de vie. On a vraiment de la chance de pouvoir exercer un métier qu’on aime !

N-P : J’ai lu dans votre biographie que vous êtes né dans le Vaucluse. Quel est l’endroit dans la région PACA qui vous émeut le plus et que vous conseillerez aux touristes ?

A.D. : L’endroit de PACA qui m’émeut le plus, c’est sans doute, la petite route qui mène de Cavalaire à Saint-Tropez en passant par Ramatuelle, par le bord de mer. Attention pas la grande nationale, qui n’est autre qu’un piège à touristes…
C’est vraiment super, je vous conseille de la parcourir à scooter. Il s’y dégage une odeur de pin mêlée à la douceur de la mer. Ne le dites pas à trop de monde sinon ce sera encombré !
Un coin que je conseille aux touristes, c’est Sablet, village dans lequel je reviens chaque week-end. Je vous recommande de venir le dernier week-end de juillet, à l’occasion de l’une des plus grandes « journées du livre » de France. Au programme soleil, cigales, 100 écrivains les plus connus (Jean François Kahn, Max Gallo, Jacques Salomé… qui dédicacent) sans oublier le nectar de Bacchus en côte du rhône.