Le tour de France des véhicules éléctriques 2012 a fait escale à Sophia-Antipolis le temps de parler avantages, inconvénients, d’évoquer l’énergie du futur et de proposer une réelle solution pour les collectivités. Feu vert sur la route de l’électrique !
Le but premier de l’évènement semble être celui de provoquer le déclic pour les collectivités. Il est aujourd’hui primordial de penser à notre «devoir écologique» dans l’optique de vivre plus sainement. Outre, la question environnementale, l’éléctromobilité nous amène depuis quelques années à nous poser la fameuse question économique.
Ainsi, et ce n’est pas une idée reçue, un véhicule éléctrique coûte cher à l’achat mais attention il va falloir penser aux dépenses liées et c’est là que ça devient intéressant. Oubliés les prixs exorbitants du carburant, fini de faire les gros yeux à la pompe, un trajet de 100km coûte deux (presques misérables) euros et l’Etat accompagne dans cette démarche «verte» puisqu’un bonus écologique de près de 7000 euros a été mis en place. De plus, les collectivités ayant fait un achat groupé bénéficieront d’un engagement de reprise.
Bref, que d’avantages jusqu’à présent et ce n’est pas fini; un véhicule éléctrique est dit «intelligent» puisqu’il ne consomme que ce dont il a réellement besoin. Et question spécificités, l’éléctromobilité a su s’adapter à tous les besoin des collectivités, on a donc vu naitre : des utilitaires, des vélos à assistance électrique, des quads, des scooters, des véhicules de transports en commun et même des engins de manutention. Oui, l’électromobilité a fait un bond, en proposant du choix, toujours plus de choix.
Ce tour de France des véhicules électriques va permettre de faire réfléchir les élus et les responsables de collectivités qui opteront peut-être pour le changement de leur gamme de véhicules de services. Une table rond mettait à l’honneur les divers problématiques que connaissent aujourd’hui les communes et les collectivités. Des questions, des réponses et un enjeu de taille : faire adopter l’électrique et rassurer sur le potentiel de ces véhicules écologiques. Le groupe La Poste, partenaire de ce tour de France, a déjà adopté l’électrique et vient donc partager son expérience.
Rien que pour la ville de Nice, le service public a mis 32 voitures et 14 quads électriques à disposition de ses salariés. Le groupe est conquis et compte bien continuer à investir dans ce secteur; d’içi à 2015, ce sont près de 10 000 véhicules du genre qui vont permettre une collecte et une distribution écologique.
Le message semble être passé comme une lettre à La Poste.
