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18 décembre 2024

Les Alpes en route pour les JO d’hiver 2030

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Les élus de la Région Sud ont adopté des mesures clés pour avancer dans l’organisation des Jeux olympiques et Paralympiques d’hiver 2030. Une mobilisation collective pour un événement à dimension durable.

Lors de l’assemblée plénière de la Région Sud, les élus ont validé plusieurs mesures pour contribuer à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030. Ces décisions concernent la mise en place des instances chargées de coordonner et de livrer les infrastructures nécessaires.

La Région Sud a acté sa création et son adhésion au Comité d’Organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP). Cette structure planifiera et supervisera l’événement. La Région y siègera en tant que membre de droit. La cotisation annuelle sera de 100 000 euros à partir de 2025.

Parallèlement, une société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo 2030) sera chargée de financer et superviser les aménagements. Son siège sera installé à Marseille, dans les locaux de la Région Sud.

Pour soutenir le démarrage des travaux, la Région allouera 500 000 euros au COJOP et 2,3 millions d’euros à la Solideo 2030.

Une ambition durable

Afin d’impliquer les habitants et les acteurs locaux, la Région Sud lance un Parlement Régional des Jeux 2030. Baptisé « Passion montagne 2050 », il réunira citoyens, élus et associations pour imaginer des Jeux respectueux de l’environnement et adaptés aux défis locaux.

Un Centre de préparation aux grands événements sportifs sera également construit dans la vallée de l’Ubaye d’ici 2029. Il proposera des infrastructures modernes pour les entraînements des athlètes.

Renaud Muselier, Président de la Région Sud, a souligné que ces décisions posent des bases solides pour l’organisation des Jeux. Selon lui, l’objectif est de mobiliser toutes les énergies pour créer un événement bénéfique pour les Alpes et leurs habitants.

Les Jeux d’hiver 2030 s’inscrivent dans une démarche collective. Le projet doit être durable et laisser un héritage pour les générations futures. Un défi loin d’être simple lorsque l’on regarde l’état de certaines infrastructures ayant accueilli les JO par le passé.

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