Pour Emmanuelle Gaziello « Le Président de la Métropole Nice Côte d’Azur se targue de respecter l’environnement dans son projet d’Ecovallée de la plaine du Var. Développement durable, écoresponsabilité, Eco-énergie et plein de vert sur les maquettes de son projet mais la réalité est toute autre ».
Les associations Terra Segurana et CAPRES dénoncent les agissement en cours :
Alors que nous nous efforçons d’essayer de sauver les quelques derniers arpents de terres fertiles et cultivables de la Plaine du Var.
Alors qu’après un an de jardinage, nous avons démontré les possibilités de haut rendement dans la culture en produits naturels et non-traité de ces terrains.d’autres empoisonnent volontairement leur terre afin de les rendre définitivement impropres à l’agriculture et donc bétonables sans regret.
Voici donc que l’on trouve juste derrière la clôture du Jardin Partagé de Terra Ségurana, au 303 avenue Ste Marguerite des dépôts récents, et démontrant une continuité d’un laissé faire « prémédité et concerté » dans la plaine du Var, ou comment justifier que les terres agricoles soient abandonnées.
Alors que la construction d’un abri de jardin, d’un petit poulailler familial, ou la pose d’une yourte sont sévèrement réglementés.. On peut ici empoisonner la terre et la nappe phréatiques en toute impunité.
Tous les propriétaires ne sont pas d’accord pour céder leurs terres et surtout ils ne sont pas d’accord pour se laisser déposséder par des propositions de prix ridicules qui permettrons à d’autres de tirer d’énormes profits sur leur dos.
Des recours juridiques sont en cours et d’autres auront lieu pouvant remettre en cause les fondements même de l’OIN, du PLU et de la DUP sans parler des recours sur les cessibilités.
L’urbanisation outrancière de cette zone combinée aux activités du « Grand Stade » fera courir des risques de sécurité à la population avec ou sans la présence de la fameuse voie de 40m.
Selon estimation, la densité de véhicules se retrouvant circulants sur une zone de 1 km carré à proximité de l’Eco-quartier de st Isidore pourrait atteindre 80 000 véhicules par heure, engendrant un taux de pollution de l’air dépassant outrageusement le seuil autorisé.
L’ensemble des chantiers et activités sur cette zone (10 000 hectares) remet en question la sécurité d’approvisionnement en eau potable de plus de cent mille citadins sur les 2 rives, grâce la nappe phréatique de la plaine du Var.
David contre Goliath ? Dossier à suivre…