Plus de 4 000 communes ont fait le choix d’adopter les nouveaux rythmes scolaires dans leurs écoles primaires dès la rentrée 2013. 1,3 million d’enfants sont venus en classe cinq journées par semaine.
Afin de tracer un premier bilan des apports pédagogiques des nouveaux horaires, huit séminaires interacadémiques ont été organisés à travers la France entre le 28 février et le 4 avril 2014.
Le Ministre de l’Education Nationale Benoît Hamon a ainsi voulu commenter les résultats:
« La nouvelle organisation du temps scolaire à l’école primaire s’inscrit dans la priorité pour l’école primaire. Elle place l’enfant au centre de la réflexion et s’inscrit dans une action éducatrice visant à le prendre en compte dans sa globalité de manière à faciliter ses apprentissages ».
Ces rencontres ont fait émerger les bonnes pratiques pédagogiques constatées dans les classes et ont montré la façon dont les nouveaux rythmes pouvaient être utilisés pour améliorer les apprentissages.
Trois principaux bénéfices pédagogiques ont été identifiés
1 Les apprentissages fondamentaux sont positionnés aux moments où la capacité d’attention des élèves est la plus grande.
Les cinq matinées retrouvées constituent un élément moteur de cette dynamique. Elles fondent une régularité dans la vie des enfants et de leur famille, et contribuent à une véritable redistribution des apprentissages de l’après-midi.
2 : La matinée supplémentaire permet, grâce à des emplois du temps repensés, de répartir plus efficacement les activités dans la semaine
Le but est d’équilibrer la journée des enfants en respectant leurs besoins, leur rythme biologique et leur développement, tout en permettant le bon déroulement des activités et en facilitant leur articulation ; la réflexion est recentrée sur l’optimisation des apprentissages des élèves.
3 : Autour du nouveau temps scolaire se met en place, pour l’enfant, un projet éducatif global
La collaboration entre l’Éducation nationale et les communes favorise la conception et la conduite d’une action éducatrice prenant en compte le temps de l’enfant dans sa globalité.
Dommage toutefois que certains en aient fait un argument d’opposition politique sur le dos des enfants.