L’exemple typique en est la dernière victime : la Maison de la Presse de la place Masséna qui vient juste de fermer après un bail de plusieurs décades. Et pourtant, la MdP était un repère, une adresse incontournable pour la population niçoise et pour les touristes.
Après plus de 80 ans d’existence, cette institution du livre va suivre le même chemin des autres maisons de la presse d’autres villes françaises qui l’ont précédée. Fermer pour laisser la place à des enseignes (souvent internationales) qui sont en condition de payer le prix fort d’un loyer aux propriétaires (La SCI Hôtel des Anges, filiale du groupe Vauban), eux aussi souvent en groupement d’investisseurs à la recherche du meilleur rendement financier.
Dans ce cas précis, on passera des journaux, livres et matériel de papeterie aux jeans et vêtements de la société italienne Diesel.
La défense de Silvye Brunschwig et des 8 autres employés était certes sans espoir même si la procédure d’éviction a duré tout de même huit ans. Mais, à la fin, le propriétaire des murs a pu faire valoir ses droits. Une banale histoire de l’actualité commerciale locale me direz-vous…
Et maintenant ? Se demandaient les clients dans les derniers jour d’activité. Il semblerait que la ville de Nice cherche une solution que les mieux informés situeraient vers le parking Corvesy.