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22 novembre 2024

Les élèves du lycée les Eucalyptus commémorent les attentats de l’année 2015

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Ce vendredi 8 décembre, les élèves du lycée les Eucalyptus de Nice, ainsi que les forces de l’ordre et personnalités politiques, ont rendu hommage aux victimes des attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan.

Un événement voulu par de nombreux élèves, pour commémorer les attentats tragiques de l’année 2015.


Rassemblés dans le gymnase, les élèves attendent l’arrivée de M. Adolph Colrat, Préfet des Alpes- Maritimes, M. Marcel Authier, Directeur départemental de la sécurité publique et M. Eric Ciotti, Président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, pour chanter la Marseillaise en cœur.

Après un discours du proviseur de l’établissement, M. Hervé Beauvais, qui a rappelé à la jeunesse « l’importance de transmettre les valeurs de la République », une courte vidéo de plusieurs selfies d’élèves forment le drapeau bleu blanc rouge, pour montrer la solidarité de la jeunesse face à la barbarie.

La cérémonie se poursuit par la remise des « cubes de la liberté» par des élèves à M. le préfet et M. Ciotti. Des cubes de glace taillés avec des inscriptions dessinées par les élèves, sur le sujet de la liberté, de l’espoir et de la France.

Pour Sami, 16 ans, élève du Lycée, la commémoration est importante « Ne rien faire serait très grave, ça touche notre nation, ce sont mes frères qui ont été touchés durant ces attentats. On voulait montrer que la jeunesse ne dort pas. »

Pour Régine Jullien, professeur documentaliste, la cérémonie est un moment unique et très important « Aujourd’hui, ce sont des élèves du Lycée mais aussi des élèves étrangers qui ont participé à la commémoration. Ils sont ici pendant 9 mois pour apprendre la langue française et beaucoup viennent de zone en guerre comme la Syrie. Ils ont tous voulu participer à l’événement et surtout chanter la Marseillaise, c’est un honneur pour eux. »

Pour clore cette cérémonie commémorative, les élèves ont chanté une chanson qu’ils ont choisie : « On écrit sur les murs » de Demis Roussos.

par Florent Garelli

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