Ce mardi 8 novembre , comme veut la tradition depuis 1789, (à l’époque les anciennes colonies britanniques étaient un pays agricole et le mois de novembre, considérant les distances à parcourir pour se rendre aux rares bureaux de vote de l’époque, était le plus propice pour se libérer des travaux dans les champs), les américains éliront leur président sous les yeux fortement intéressés de tous les habitants du monde.
Ce jour, mettra fin à une très longue campagne électorale de 18 mois ( primaires incluses).
Si le résultat viendra des urnes, une prévision est possible: Hillary Clinton est créditée de 6,5% possibilité de victoire contre 35,5% pour Donald Trump (source fivethirtyheight).
Si cette option sera confirmée , elle sera la première dame présidente des Etats-Unis , succédant à Barak Obama qui fut le premier afro-américain.
Par le jeu du suffrage universel indirect, les aspirants à la Maison-Blanche doivent obtenir la majorité des suffrages dans chaque État pour emporter l’ensemble des voix des grands électeurs.
Lorsque 130 à 140 millions d’électeurs américains (sur 200 millions d’inscrits) se rendront aux urnes – en réalité, 35 à 40 millions d’entre eux ont déjà exprimé leur suffrage par correspondance ou anticipation -, ils ne voteront pas directement pour le candidat de leur choix.
Aux États-Unis, en effet, l’élection présidentielle se joue au suffrage universel indirect. Les présidents ne sont pas élus en fonction du nombre de votes populaires reçus, mais par des grands électeurs nommés par leur parti. Un système qui remonte au XVIIIe siècle.
Chaque État dispose d’un nombre de grands électeurs équivalant au nombre de ses sénateurs (invariablement deux par État) et députés à la Chambre des représentants.
A ce jour , les sondages donnent 253 voix « acquises » à Hillary Clinton, 163 à Donald Trump et 122 non assignées ou incertaines*.
Les « swing state » , ceux qui peuvent déterminer la résultat en basculant d’un champ à l’autre sont considérés la Floride ( 29 sièges), Ohio (18), Iowa ( 6), New Hampshire ( 4).
L’Etat du Nevada est considéré le « bellwheter state » ( littéralement l’état mouton, celui qui entraîne les autres) qui, depuis 1976 a voté 9 fois sur 10 pour le bon candidat, celui qui est devenu président!