On savait que la jeunesse niçoise était une source de richesse mais pas à ce point. La ville accueille de nombreuses facultés qui « représentent le premier réservoir de don » selon Brigitte Pesle, responsable des prélèvements dans le département. Le but de l’opération est de fidéliser les jeunes. Du lycée à la fac, les chemins diffèrent, mais ici, on « essaye de sensibiliser les étudiants et de surtout les fidéliser ».
De Carlone à St Jean d’Angely en passant par Montebello, le but recherché est le même : fournir assez de poches de sang pour le département. Il faut savoir que « une poche de sang sur cinq ne provient pas de la région Paca. Nous ne sommes pas autosuffisants ». Le constat fait par Brigitte Pesle prouve bien que la solidarité et le don sont utiles en cette période.
Pour se maintenir à flot, il faudrait environ 120 à 150 dons par jours or, pour le moment, la collecte rapport en moyenne 30 à 35 dons par jours. De quoi mettre en exergue l’importance de cette opération.
C’est tout naturellement que nous retrouvons la caravane du Don du Sang en face de la faculté de lettres. Sur le terrain, c’est l’équipe du docteur André Pizay qui vous accueille. Sur l’un des sièges se trouve déjà Benjamin, un artiste de 30 ans qui vient de donner son sang. Content de son geste, il trouve ça « normal de répondre à un appel humain, d’aider les autres ». Venu par hasard pour accompagner une amie à la fac, il en a profité pour s’exécuter.
Mais, avant il a du procéder à une inscription administrative et s’entretenir avec le médecin.
Un entretien de 5 à 10 minutes jugé « important » par le docteur André Pizay car « il permet de définir l’état de santé et psychologique du donneur. Le but est de ne prendre aucun risque et éloigner tout danger».
Si l’entretien est satisfaisant, ce dernier est remis dans les bras des infirmières pour la suite des opérations.
A ce stade du don, on retrouve Danièle Marion, une jeune étudiante de 20 ans en 3ème année de géographie qui donne régulièrement de son temps et de son sang. « Depuis l’âge de 18 ans, je donne mon sang. Environ 3 fois par an. J’ai commencé au lycée et je continue à la fac ».
Après quelques minutes, Danièle peut aller se restaurer dans le fond du camion. C’est la dernière étape d’un don. La collation est importante avant comme après avoir donner son sang car cela demande beaucoup d’énergie. Voila en fait c’est simple comme bonjour d’aider les autres.
Pour les retardataires la caravane revient mercredi et vendredi prochain. Alors n’hésitez plus ! La vie des uns dépend souvent de celle des autres.