Passage au vert pour l’immobilier azuréen ? Après des années d’activités au ralenti et de disette, les professionnels retrouveraient-ils le moral ? C’est le sourire de Fréderic Pelou (lui d’ordinaire si sérieux) , le président de la FNAIM 06 récemment renouvelé pour les trois prochaines années, qui pourrait bien le fait penser.
D’ailleurs, ne dit-on pas qu’après la pluie vient le beau temps ?
En fait, même si ce n’est pas un grand, il parait du moins bien plus bien dégagé : le redémarrage de l’activité est là.
La quasi-stabilité des prix (+2,26% à Nice alors que dans les trois autres bassins, Cannes, Antibes et Menton, on va de -0,5 à – 1,50% environ ) a permis d’enregistrer un dynamisme dont on avait perdu trace depuis longtemps : + 5 au 1er trimestre 2015 par rapport à 2014 avec la perspective d’arriver à une double chiffre en fin d’année.
Les taux de financement des crédits immobiliers restent favorables et les prévisions sont favorables à que le restent, même si une légère augmentation est probable à moyen terme.
Résultat : le marché des primo-accédants bouge surtout pour les petites surfaces, ce qui entraine le reste du marché sans créer des tensions entre la demande et l’offre sur le versant des prix.
Le seul point noir qui reste et qui joue un rôle négatif est le flux de documents nécessaires pour la formalisation d’une transaction : le juste souci d’information de l’acheteur se transforme en un travail de bureaucratique massif et qui ralenti ou paralysie le processus d’achat/vente.
Enfin, juste pour faire le point sur ce dossier qui avait vu FNAIM jouer les premiers rôles , le projet » bail solidaire » ( rappelez-vous: mise sur le marché locatif des logements vides de propriété de particulier contre avantages fiscaux) n’a pas encore décollé au niveau national et ce malgré le bon accueil des autorités ministérielles.
A ce jour, et dans cette attente, la FNAIM est en train de vérifier les conditions pour un projet pilote au niveau local (06 ou autre département).
l’attente d’une hypothétique baisse des prix, sont maintenant convaincus de leur stabilité, particulièrement dans notre département. Ils sont donc prêts à passer à l’acte ;
- d’autre part, les taux exceptionnels de financement sont maintenant couplés à des exigences d’apport personnel revues à la baisse par les établissements financiers (de 15 à 20 % actuellement contre près de 30 % auparavant). Un plus grand nombre de candidats à l’achat ont donc désormais accès à ces conditions de prêt particulièrement attractives.
Le seul point noir est l’allongement généralisé des délais de revente, depuis l’entrée en vigueur de la Loi ALUR en mars 2014. Sous prétexte d’informer davantage l’acquéreur d’un bien en copropriété, ce qui représente la très grande majorité des ventes, la Loi le noie sous des masses de documents peu lisibles, qui peuvent être longs à obtenir et qui paralysent le processus de vente.