Alain Juppé, Ministre des Affaires étrangères, et David Douillet, Ministre des Sports, étaient présents hier, à Nice, pour signer la Convention constitutive du GIP (Groupe d’Intérêt Public) , décisive pour l’organisation des prochains Jeux de la Francophonie qui auront lieu dans la ville azuréenne en septembre 2013.
C’est une étape importante qui a été réalisée hier, à la Villa Masséna, pour l’organisation de la 7ème édition des Jeux de la Francophonie qui auront lieu à Nice, du 6 au 15 septembre 2013.
Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, accompagné notamment du Ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, et du Ministre des Sports, David Douillet, ont signé la Convention constitutive du Groupement d’Intérêt Public, indispensable à l’organisation de cet évènement. « Un acte qui marque l’engagement officiel de la ville de Nice » se félicite le maire niçois. « C’est un rendez-vous important pour la capitale azuréenne, mais ces Jeux de la Francophonie ne sont pas ceux de Nice, ce sont ceux de la France ».
Des Jeux que le Ministre des Sports, David Douillet, connaît bien. L’ancien judoka, double champion olympique, a lui-même participé aux Jeux de la Francophonie de 1994. Le quadruple champion du monde et d’Europe avait remporté la médaille d’or. « Je réaffirme tout mon soutien à Christian Estrosi pour l’organisation d’une telle manifestation où l’ambiance y est incroyable. C’est aussi l’occasion de renforcer les liens que la France a avec les pays francophones. C’est un très grand évènement ! » a souligné le l’ex-champion.
Un budget de 10 millions d’euros
Eric Ciotti, Président du Conseil général des Alpes-Maritimes, Patrick Allemand, 1er Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le vice-président du Comité National Olympique et Sportif Français étaient également présents pour signer cette convention en compagnie d’Alain Juppé, Ministre d’Etat des Affaires étrangères.
Le maire de Bordeaux a notamment tenu à rendre hommage à Abdou Diouf, ancien président de la République du Sénégal et actuellement secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie, « véritable visage de la démocratie en Afrique ». Organisés tous les 4 ans, les Jeux de la Francophonie vont voir s’affronter 3000 compétiteurs, sportifs et artistes, sur 16 épreuves sportives et culturelles.
Un manifestation au budget de près de 10 millions d’euros « avec une participation de l’Etat de 4 millions d’euros dont 2,2 millions de la part du Ministère des Sports et 750 000 euros venant du Ministère des Affaires étrangères » a précisé le maire UMP.
Deuxième fois que la compétition est organisée en France
Cet événement est une compétition sportive mais aussi culturelle organisée par l’intermédiaire de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Sont donc seulement concernés les Etats et gouvernements qui ont en commun la langue française.
Organisée tous les 4 ans depuis 1997, ce sera la deuxième fois que cette compétition est organisée en France après Bondoufle en 1994. La ville azuréenne était en concurrence avec Malabo (Guinée Equatoriale) et N’Djamena (Tchad). Qu’est ce qui a fait basculé la balance ?
Nice a tout d’abord une dimension internationale. Elle a donc la possibilité de faire grandir la notoriété d’une compétition comme les Jeux de la Francophonie dans les prochaines années à venir. Elle dispose d’infrastructures pour organiser dans les meilleures dispositions cette compétition et accueillir au mieux les participants. Le système des transports est optimal pour les spectateurs et les touristes. L’aspect financier n’est donc clairement pas un problème comparé aux deux autres villes sélectionnées. Elle est aussi l’une des plus importante ville de la Méditerranée.
Nice, ville de sport et de culture
Avec son Open de Tennis, son marathon international des Alpes Maritimes, son Ironman, son Paris-Nice en cyclisme, (et bien d’autres) Nice est clairement une ville de sport. Encore plus avec la construction du Grand Stade, l’ « Olympic Nice Stadium », un des plus écologiques de France.
Mais les Jeux de la Francophonie ce n’est pas que du sport. C’est également de l’art et de la culture. La capitale azuréenne réunie tout autant ces valeurs grâce notamment à son célèbre Carnaval (un des plus populaires au monde), sa « Nuit des musées », Mars au Musée, le Festival MANCA, le Nice Jazz Festival, et bien d’autres.
C’est une agglomération extrêmement riche culturellement. Mais il y a également de nombreuses autres raisons à mettre en avant pour le succès des Jeux de la Francophonie comme permettre le rapprochement de tous les pays qui ont comme point commun la langue francophone. De plus une telle compétition peut permettre l’émergence de jeunes talents au niveau international.
C’est un tremplin pour les Jeux Olympiques et les autres grands évènements sportifs en plus de contribuer à promouvoir la langue française.