Nice a reçu lundi les quatre premières Mia Electric, au siège de la Communauté urbaine de Nice Côte d’Azur. En présence du député-maire, Christian Estrosi, le président de la nouvelle société de construction automobile (ex-Heuliez), Edwin Kohl, a donné une conférence de presse, afin de présenter son projet.
Au siège de Nice Côte d’Azur, les quatre premières Mia ont été reçues lundi par le président de l’institution et député-maire de Nice, Christian Estrosi, accompagné du président de la nouvelle société de construction automobile Mia Electric, Edwin Kohl.
Durant la conférence de presse, l’ancien ministre de l’Industrie a été le premier à prendre la parole. « J’ai fixé l’objectif de faire de Nice une des grandes villes vertes de la Méditerranée. Nous sommes les premiers à offrir ce service. Mia est aujourd’hui la résurrection d’un programme industriel français. Au moment le plus désespéré, s’est présenté un vrai groupe de repreneurs franco-allemand [ndlr : Baelen-De Gaillard Industries et Con-Energy, secondée par Pharma-Kohl] ».
Devant les difficultés de feu la société Heuliez, Christian Estrosi avait alors signé un prêt vert de 8 millions d’euros. L’Etat a porté, lui, son engagement à hauteur de 10 millions. Plus 5 millions, accordés par la Région Poitou-Charantes.
La Mia, voiture authentique
Président de la société franco-allemande, Edwin Kohl prend la suite du député des Alpes-Maritimes : « Nice est le premier client de Mia Electric. La Mia est un vrai véhicule électrique. Ce n’est pas une voiture de série électrifiée. Sur 100 kilomètres, elle consomme 1 kw/h, ce qui revient à ne dépenser qu’un seul euro pour la même distance (sic) »
Aujourd’hui, près d’une centaine de modèles sont en passes de sortir des chaînes. Mais Edwin Kohl se veut plus ambitieux : « D’ici à la fin de l’année, on veut produire 1 000 voitures par mois ». Et si la société franco-allemande compte 260 salariés, son effectif devrait augmenter d’environ 40 %.
En marge de la conférence de presse, le dirigeant de Mia et Christian Estrosi sont partis tester les voitures électriques. Histoire de vérifier si tout est vraiment bien qui finit bien, avant la livraison de sept autres véhicules, d’ici à fin septembre.
