Cette autorisation est le fruit d’un accord passé entre le Ministère de l’économie et des finances et la société Red-Bull en mai dernier, avec tout de même les réserves exprimées des autorités sanitaires. Nice Premium a enquêté sur la question : Le Red-Bull a-t-il une consommation importante dans la capitale azuréenne ? Est-ce que ce changement de recette peut modifier les habitudes des fêtards, des tenanciers des lieux de fête, ou des épiceries de nuit ? Même si l’autorisation de la vente du véritable Red-bull a été validée, le débat continue. Preuve en est Roseline Bachelot, ministre de la santé, propose aux parents le boycott de cette boisson par mesure de précaution. Pour elle, la boisson présente un risque comme elle l’a déclaré sur LCI, mercredi : « Il existe un faisceau d’indices en faveur de l’existence d’un risque notamment des suspicions de décès en Suède et en Irlande et des cas de neurotoxicités. »
A Nice, on est loin de ce débat scientifique mais les avis sont partagés. « Honnêtement, je ne pense pas que ce changement de recette va changer quoi que ce soit. Si tu buvais du Red avant, tu continueras à en boire maintenant. Les fêtards ont leurs habitudes et ils ne vont pas tout chambouler pour juste une transformation de recette… » commente Hamdi, 22 ans, jeune niçois. Si ce changement, apparemment, ne perturbe pas le microcosme des soirées niçoises, le sentiment est le même du coté des gérants des débits de boisson : « Non, les habitudes de nos clients resteront les mêmes, ils continueront à commander leur Vodka-Red-bull, peu importe la recette ou la marque, nous ici on vend du Dark-Dog (concurrent principal de la Société Red-Bull) et on a jamais de plainte. Demandez, par exemple, aux italiens ce qu’ils en pensent et vous aurez les mêmes réponses… » explique Nicolas, 33 ans, serveur au Wayne’s.
Si certains considèrent que cette transformation n’est qu’un fait mineur, d’autres trouvent que la généralisation de cette boisson peut être dangereuse comme Chantal responsable de l’Opéra plage à Nice : « Nous on ne vend pas cette marque. Je suis méfiante car on n’a pas assez de recul sur le Red-Bull et ses effets sur la santé, ça reste un excitant et une des conséquences peut être l’addiction à l’alcool. Nous sommes une plage où on a la chance de se reposer, laissons le Red-Bull aux Boites de nuits et aux clubbers… »
Désormais, où vous vous trouvez, en Espagne, en Autriche ou en France vous ne serez plus dépaysés et pourrez boire le même Red-bull adoré.