UN rassemblement festif (?) et revendicatif aura lieu, ce samedi 8 mars à la Gare de Nice à 15 heures. A l’origine la situation stagnante de la ligne Nice-Breil/Roya-Tende-Cuneo/Ventimiglia dont le service exaspère les usagers. En fait , ce blocage est dû à plusieurs raisons et l’avenir s’annonce plus qu’incertain en dépit des attentes des uns et des autres.
Les usagers de la ligne ferroviaire Nice-Breil/Roya-Tende-Cuneo/Ventimiglia sont exaspérés par la situation insupportable qu’ils endurent depuis plusieurs mois.
Cette situation s’est encore aggravée suite à l’éboulement survenu le 30 janvier à Bon Voyage, sur des terrains appartenant à la Métropole de Nice, coupant le trafic ferroviaire pour 6 mois minimum. Un service de bus de substitution n’assure pas de manière satisfaisante les liaisons indispensables à la poursuite d’ une activité sociale, économique, et touristique.
Pour ce qui est des liaisons Ventimiglia-Breil-Tende-Cuneo, seuls 2 trains italiens (au lieu de 8 avant le 14 décembre 2013) circulent à des horaires qui ne permettent pas d’activités socio-économiques, et à une vitesse limitée à 40 km/h par RFF en amont de Breil, ce qui porte la durée du parcours de 25 mn avant le 15 décembre à 50 mn.
Ces deux lignes transfrontalières qui forment un ensemble commun desservent 4 vallées, 3 régions, et deux pays.
Leurs revendications:
– Au Préfet qu’il obtienne de la SNCF la mise en place immédiate de navettes ferroviaires entre l’Ariane et Breil, complétées par un service de bus aval et amont efficient ; nous approuvons pleinement le vote fait en ce sens par le Conseil régional le 21 février
Pour ce qui est du service bus amont entre Breil et les autres villages de la Roya, il ne devra pas être définitif, mais subsister tant que les travaux de remise en sécurité de la portion au nord de Breil n’auront pas effectués.
– à RFF d’effectuer ces travaux urgents de sécurisation sur la portion Breil-Tende pendant cet arrêt du trafic des TER français
– à la Métropole d’engager immédiatement tout ce qui est en son pouvoir et de son devoir afin que le problème de l’éboulement de Bon Voyage soit réglé au plus tôt, permettant ainsi le rétablissement de la circulation des trains dans les meilleurs délais
– aux Etats Français et Italiens d’arrêter de se renvoyer la » balle », se défaussant ainsi de leurs responsabilités, et qu’ils revoient enfin la Convention de 1970, ce qu’ils se sont engagés à faire au sommet franco-italien du 20 novembre 2013.
– aux Collectivités territoriales (Régions, Conseil général, Provinces italiennes, communes…), des deux côtés de la frontière de s’engager rapidement dans un projet commun européen de sauvegarde et de développement de cet ensemble ferroviaire transfrontalier.
Seront-ils écoutés ? le doute est plus que permis !