La traditionnelle cérémonie des voeux de Eric Ciotti, la treizième en tant que député, a rempli de sympathisants la grand salon d’un palace sur le Promenade.
L’ancien président départemental et actuel président de Les Républicains azuréens avait convié bon nombre d’élus municipaux, régionaux et nationaux ( le maire de Nice était représenté par la députée Marine Brenier) , d’acteurs économiques et sociaux, et la foule des grandes occasions , curieuse d’entendre – plus que les voeux- la ou les raison(s( explication(s) du renoncement à la candidature à la mairie de Nice. En effet, après tant de labour pour en créer les conditions et plus qu’une amorce d’organisation, la motivation rendu publique sur facebook – « éviter les divisions dans notre famille politique « – avait parue de pure circonstance e, de plus suivie par un silence diplomatique dans les semaines suivantes.
La soirée avait bien commencée, introduite par un film un tantinet auto-élogieux , suivi par Auguste Verola, son suppléant , qui a voulu exprimer le » maintien de mon soutien à Eric » ( ???), l’allocution protocolaire du président départemental Charles-Ange Ginésy , le successeur d’Eric Ciotti , qui toutefois maintient une forte emprise sur la politique départementale grâce à la présidence de la commission des finance et une constante présence sur le terrain.
Elle s’était bien déroulée successivement avec des remerciements oecumémiques prononcés avec chaleur par Eric Ciotti à l’adresse de tous les présents, à titre individuel ou collectif.
Le moment-clou a été géré par celui que pendant 2 ans avait pensé à ça en « se rasant », -selon un slogan fort approprié dans ce cas-, avec tact et équilibre ,
» la conviction qu’il y a plus de courage à faire la paix que la guerre, (… qu’on sait perdue ?) et une certaine classe » je souhaite la réussite à Nice et à son maire Christian Estrosi « , tout en annonçant son totale engagement – logique et obligé par un qui ne renonce pas à avoir un rôle dans la politique locale- pour les élections départementales en 2021.
Puis l’intervention oratoire d’Eric Ciotti a pris le tournant de la politique générale avec tir à boulets rouges sur le Président de la République et son gouvernement et ,en appendice, une longue dissertation hyper-critique sur la réforme des retraites.
Le marathon loquace qui en est sorti a mis a rude épreuve l’impatience des présents qui – vu la prépondérante présence des seniors et l’heure tardive – étaient désormais attirés par les tables des galettes .