Depuis le 15 mars, Catherine a commencé son ouvrage. Le tunnelier aura la tâche de creuser le tunnel de la ligne Ouest/Est du tramway, entre la Rue Ségurane (le puit d’entrée) et la Rue de France à l’angle du Boulevard Grosso.
Il mesure près de 78 mètres de long, pèse 1 400 tonnes et fait 9,68 mètres de diamètre. Catherine, le tunnelier baptisé en janvier dernier par Christian Estrosi député-maire de Nice, est un monstre technologique.
Un colosse juste sous nos pieds
La partie la plus imposante de cette machine est surement le bouclier. Il comporte la roue de coupe de 130 tonnes fixer en tête qui permet de creuser. Il est composé aussi du concasseur et des vérins de progression pour faire avancer cette gigantesque machine.
A l’arrière on retrouve les remorques. Sur ces dernières sont installés, la cabine de pilotage et tous les équipements nécessaires à la réalisation des travaux : réseaux hydrauliques, les installations électriques de 5 000 kW, la ventilation. Ou bien encore des détecteurs de gaz, des extincteurs et des arroseurs automatiques en cas d’incendie.
Le tunnelier progresse à raison de 10 mètres par jour, 24h/24h pendant 6 jours. Catherine a commencé son ouvrage au cours du mois de mars et devrait se poursuivre jusqu’en février 2017.
Un colosse pour le moins discret puisqu’il se trouve actuellement sous la Place Garibaldi. « Nous voulions un outil de travail qui cause le moins de nuisance possibles aux riverains » indique Christian Estrosi. Pour le moment il tient son pari.
Un traitement optimale des déblais
Et pour les quelqu’uns qui se demandaient à quoi servent les imposantes installations au Quai Cassini… elles sont utilisées pour le traitement des déblais du tunnelier. Grâce à un système de tuyauterie, tout ce qui est rejeté par Catherine file directement sur le port et est ensuite acheminé sur des bateaux. Ces derniers sont ensuite évacués vers Fos-sur-Mer pour y être déchargés et revalorisés.
Et là encore une gène en moins pour les riverains puisqu’aucun camion ne circulera dans la zone pour transporter ces déblais.
Cependant le montage du tunnelier n’est pas tout à fait compléter. Il sera achevé d’ici la fin du mois d’avril avec la mise en place de la troisième remorque.
