Le collectif° anti-projet délibéré par la majorité municipale a publiquement confirmé son intention de poursuivre le contentieux concernant le dossier de la ligne 2 du tramway.
Le refus du Préfet des Alpes-maritimes de revenir sur la décision de son prédécesseur qui avait signé la déclaration d’Intérêt Publique n’arrête pas la volonté des promoteurs de l’initiative de vouloir bloquer par un recours au tribunal administratif la démarche de la Mairie ainsi que la faire capoter du point de vu politique.
Au passage, Jean-August Icart, considéré comme faisant partie de la majorité municipale, a été exclue de celle-ci comme l’annonce un communiqué de « Nice Ensemble », la liste de soutien au Maire Christian Estrosi.
« On n’est pas prêt à se ruiner ou à passer sous la tutelle de l’Etat pour un projet, mis à l’enquête publique de manière inconsidérée, inutilement enterré et… techniquement dangereux, voire mortel. » dit Christian Razeau, membre de ce collectif.
Voilà ce qu’ont dit hier soir, toutes les formations politiques niçoises qui s’opposent au projet de la ligne 2 du tramway ainsi que prévue par la délibération du Député-Maire de Nice. L’objet principal de la contestation étant la ligne enterrée de 3,2 km (du port à Grosso).
Dans l’assemblée, on pouvait noter la présence de Mesdames Mari-Luz Nicaise-Hernandez, Frédérique Grégoire-Concas et de Messieurs Victor, Mottard, Concas, Peyrat, Mari, Bouloudnine ainsi que les présences de l’hydro-géologue Eric Gilli, du professeur de droit administratif Hubert Charles, des comités de quartiers qui ont « l’intérêt à agir » comme le Comité Victor Hugo, le Comité de la place Garibaldi et de nombreuses personnalités intervenantes, toutes pressées d’en découdre devant le tribunal » pour sauvegarder les finances et le patrimoine de la ville, en évitant un naufrage à 1 Milliard d’euros » comme a été dit à l’unisson.
La bataille du rail s’annonce animée à Nice dans les prochaines semaines !