La nuit tombe sur le port de Nice et la soirée commence à battre son plein. Sous le regard émerveillé des passants, des espagnols déambulent sur des échasses puis ce sont des éboueurs qui défilent en tambourinant d’une manière rythmée sur leurs poubelles. Pas de doute, l’ambiance est bien au rendez-vous. Mais avant d’aller danser jusqu’au bout de la nuit, plusieurs grands chefs font déguster leurs spécialités : fregola sarda, verrine de bouillabaisse prise en gelée, millefeuille d’aubergine à la brandade de morue, crumble à la pistache…Des spécialités niçoises avec une pointe d’originalité. Pour ceux qui ont le porte-monnaie un peu plus restreint, radis, figues, fromages de chèvre, pan bagnat… sont proposés.
Tout à coup, la sirène du Corsica ferrie se fait entendre, les lumières blanches vacillent dans le ciel. “Viva Nissa La Bella”, entend-on dans les enceintes, c’est l’heure des danses niçoises. Les danseurs folkloriques se mettent en cercle et les touristes suivent attentivement leurs pas rapides avant d’aller se jeter à l’eau. Les moins courageux préfèrent frapper dans leurs mains et fredonner la musique. Quai Cassini, c’est la musique italienne qui fait rêver les spectateurs du pays frontalier. Pendant ce temps-là, les enfants, eux s’amusent dans l’Aquarium marin, le Bateau pirate ou encore le Toboggan Fun Slide.
Un feu d’artifice est tiré de la digue
A 22h20, les musiciens s’arrêtent de jouer et les passants se dirigent vers la digue. Un feu d’artifice est offert. Rouge, bleues, vertes, orange, les lumières égaient le ciel nuageux. Les spectateurs sont sous le charme. Une fois fini, tous se dirigent vers les podiums car la fête populaire n’aurait pas autant de succès si le traditionnel bal n’avait pas lieu. Flamenco, Nux Vomica , Claude François, chacun trouve son bonheur. Les mains se lèvent, applaudissent, les voix s’entremêlent et les corps dancent. Et tant pis si les mauvaises langues regrettent le côté un peu trop commercial de la fête, tout était réuni pour s’amuser au moins jusqu’à minuit et demi.