On connaissait le magazine « Made in Riviera », ce sont à présent des soirées festives et musicales que le magazine niçois va lancer à l’occasion de son premier anniversaire. A programme : des groupes, des humoristes, des artistes locaux pour une soirée placée sous le signe de la gratuité avec toutefois une invitation obligatoire à se procurer auprès de Made in riviera ou auprès des artistes.
Nice Premium, partenaire de cette première Made in Riviera Party, est allé à la rencontre de Patrick Milono, Directeur de Made in Riviera et de ses soirées, afin d’en savoir un petit peu plus sur ces réalisations et ses projets à venir.
Parfois dans la vie, on croise des gens bien, Patrick fait sans soute partie de ceux-là…
Nice Premium : Patrick, explique-nous dans le détail cette Made in Riviera Party, première du nom ?
Patrick Milono : A l’occasion du 1er anniversaire du magazine Made In Riviera, nous souhaitions créer un mini événement où nous aurions invité, outre nos clients et partenaires, quelques artistes Niçois dont nous nous sentons proches. Et puis, face à la multitude de ces derniers, tous ces groupes ou humoristes que nous côtoyons en interview, nous avons glissé d’une soirée à trois, sur un format mini festival afin de leur permettre de se produire dans un lieu magique devant un public nombreux, puisque la spécificité de l’événement, est la gratuité des entrées, sur invitations à se procurer auprès des partenaires et artistes. Ceci est pour nous, outre la qualité de la programmation, l’assurance d’une belle fête populaire.
NP : Qu’est-ce qui va se passer dans ces nouvelles soirées azuréennes ?
PM : Chaque soirée sera rythmée au commencement, par un défilé de mode mettant à l’honneur des créateurs Niçois passionné de mode. Place ensuite à un humoriste ou imitateur, avec cette année Laurent Barat, Thibaud Choplin et Stéphanie Paréja en têtes d’affiches. Laurent « affole » toutes les salles dans lesquelles il se produit, lui, le fils spirituel de Noëlle Perna. Quand à Thibaud, ses imitations de Johnny ou Aznavour pour ne citer qu’eux, sont extraordinaires. Et que dire de Stéphanie ! L’ancienne animatrice de radio Monaco offre un show corrosif ainsi qu’un regard sensé sur la vie. Tous les 3 font salles combles à chacun de leurs passages avec des standing-ovation interminables prouvant un talent en or massif. Crises de rires assurées avec ces 3 larrons ! Place ensuite à la musique avec tout d’abord le tremplin « jeunes pousses », ou comment mettre sur scène 4 jeunes groupes, tous au conservatoire de Nice, dont le plus jeune membre est à peine âgé de 15 ans ! Ce concours est une bouffée de fraicheur novatrice, la plupart d’entre eux n’ayant quasiment jamais joué devant autant de public. Pour les récompenser et leur permettre de vaincre la timidité, nous offrirons aux vainqueurs, 3 jours en compagnie de Morgane Manzi des studios Iceberg, pour préparer une maquette professionnelle. Un prix « coup de cœur » sera également décerné par le jury afin de permettre à son heureux bénéficiaire de se produire une soirée au Jazz Comédie Club de Nice. Enfin, clou de chaque soirée, chanteurs ou groupes déjà connus, soit par des albums ou EP , des récompenses sur les plus prestigieux tremplins des festivals Azuréens (Crazy Week, Nuits du Sud), ou des 1ères parties prestigieuses. Je pense notamment aux Kitchies et aux Last Leeway qui ouvriront la scène de Skip The Use pour les premiers cités, et ShaKa Ponk pour les seconds nommés, en juillet prochain au théâtre de verdure. Quant aux P’tits Gars laids, ce sont au bas mot 5000 festivaliers qui viendront les applaudir le 12 juillet lors de la soirée inaugurale du festival des Nuits du Sud de Vence.
NP : Un lieu mythique de la fête niçoise, Opéra Plage. Pourquoi ce choix ?
PM : Le choix de l’Opéra plage était pour nous une évidence, et ce pour plusieurs raisons : Tout d’abord, le souvenir de notre jeunesse et les soirées démentielles qui s’y sont déroulées, cette position unique au pied de la colline du château ainsi que la beauté des lieux, mais aussi et surtout, la relation de confiance que nous avons noué depuis quelques années avec Chantal et Michel Maiffret. Plus que des annonceurs dans le magazine Made In Riviera, nous les considérons comme de véritables amis et leur professionnalisme est pour nous gage de sécurité. Leurs conseils avisés, leur gentillesse, autant d’atouts pour mener à bien cette 1ère manifestation.
NP : De beaux talents locaux aussi avec A.Jam, The Kitchies ou encore Les P’Tits Gars Laids, il était important pour toi de mettre en avant la scène locale ?
PM : Complétement, et nul besoin d’aller chercher loin et ailleurs des talents. Nice est une pépinière d’artistes dont certain ont percé au niveau national, je pense notamment à Stéphane Brunello qui sera sur la scène ouverte du printemps de Bourges le 28 avril prochain. Les Kitchies, Last Leeway, les P’tits Gars Laids, mais n’oublions pas les autres, Ma Saïsara qui tourne désormais partout en France, Tapenga présent sur les plus beaux festivals, ou Jus D’orange qui déchaine les scènes régionales avec son rock vitaminé. Vous avez cité les A.jam qui concourent dans le cadre du tremplin « jeunes pousses », ils seront opposés aux Ninety Stories Company, Rufus & Anathole, ou bien encore Clara Doriane. Ces « gamins » sont extraordinaires, nous les adorons. La relève est fin prête !
NP : Party 1 ? D’autres numéros vont suivre ?
PM : Le principe de la Made In Riviera Party est l’occasion de fêter à l’approche de l’été, l’anniversaire du magazine. De nouvelles éditions et manifestations se succéderont au fil des années et saisons. Pour ce faire, nous avons déjà mis en place des passerelles avec des acteurs importants proches du département, et nous réfléchissons d’or et déjà tous ensemble à des formats différents, avec des artistes « pré programmés « ou avec lesquels nous sommes en discussion avancées.
NP : Enfin, d’autres projets dans tes tiroirs ?
PM : Nous sommes avant tout éditeurs de presse et le magazine Made In Riviera en est le cœur de métier. Il n’en demeure pas moins vrai cependant que nous avons encore quelques projets dans les cartons que nous sortirons prochainement, lorsque le temps sera venu, sans précipitation aucune. Un média ou support se doit d’être à l’écoute de son environnement et d’apporter, même modestement, sa pierre à l’édifice.