Suite aux polémiques de ces dernières semaines , Laurent Lanquar (EELV) demande l’audit du parc animalier « Marineland » et une étude de reconversion du site. Trop de scandales ont entaché la captivité commerciale des animaux du parc lucratif.
Après les scandales financiers et du respect de la vie animale, puis les anomalies révélées lors des inondations de cet automne, l’analyse des rejets en milieu naturel des eaux des bassins, relayés par le magazine « Le Point » du 13 janvier, montre une pollution incontestable aux chlorures et aux hydrocarbures.
Laurent Lanquar va solliciter le Préfet pour mettre fin à ces pollutions non-contrôlées et demande un audit complet et contradictoire du parc animalier, autant sur les conditions de captivité des animaux, sur les enjeux environnementaux de cette activité lucrative, ainsi que sur les mesures prises suite aux inondations.
Pour lui « il est aujourd’hui nécessaire, d’envisager la reconversion du site. Tous les scandales successifs, aussi bien financiers qu’environnementaux discrédite le parc animalier et entachent l’image de la côte d’azur, comme irresponsable pour la nature, entre bétonisation et pollution. Cette activité n’est plus viable économiquement. Il faut arrêter de donner une aussi piètre image de notre territoire qui va rebuter les touristes et déconsidérer la qualité de vie des habitants. Marineland doit muter en espace de loisir ludico-éducatif de qualité, respectueux de la nature. Une étude doit être lancée en ce sens en associant tous les acteurs (gestionnaires du parc, associations, vétérinaires, élus locaux, représentant de l’Etat, autorité environnementale… ».
ll y a trois mois et demi, le 4 octobre dernier, le parc Marineland se retrouvait sous les eaux lors des inondations meurtrières sur la Côte d’Azur.
Aujourd’hui, le parc est toujours fermé. Depuis le mois d’octobre, Marineland a investi plusieurs millions d’euros dans les travaux de reconstruction et d’embellissement du parc. Le parc promet de rouvrir courant mars.
A ne pas oublier que Marineland est l’un des premiers pourvoyeurs d’emplois de la ville d’Antibes (Alpes-Maritimes).
