« Martial nous a interpellés et a évoqué l’emploi, le logement, etc… Il a su trouver les bons mots. Nous sommes heureux de contribuer à un geste modeste et de donner un peu d’humanisme pendant cette période de criseé. Pierre-Paul Leonelli, adjoint au maire de Nice en charge du nettoiement évoque le cas de Martial Giacomo, 30 ans, sans domicile fixe depuis plus de deux ans à la suite d’une rupture sentimentale. Alors qu’il se trouvait au jardin suspendu, il obtient une promesse. Celle de Christian Estrosi. Le maire de Nice lui fournira un emploi dès que possible. « Il manifestait une réelle envie de s’en sortir alors nous l’aidons à se reconstruire », déclare Pierre-Paul Leonelli. « Mais il n’a pas eu le job comme ça. Il a été mis à l’épreuve plusieurs fois, avec succès. Il s’est aussi procurer un téléphone pour qu’on le joigne ». Motivé, le Niçois garde reste cependant conscient que quelqu’un d’autre aurait pu être à sa place : « J’ai eu ma chance lors de l’interpellation, c’est tout ».
« La manche ou les invendus pour vivre »
Avant d’être à la rue, ce papa de deux filles a exercé « plusieurs petits boulots. J’ai un CAP Cuisine-Pâtisserie, mais je me suis vite rendu compte que cela n’était pas ma voie. J’ai été palefrenier pendant quatre ans. Cet emploi au service de nettoiement va m’aider à retrouver un toit. Pendant quelques mois je bénéficie d’une structure de dépannage. Je vais pouvoir reprendre une vie normale ». De quoi sortir de la misère que Martial a connu. « J’ai vécu des moments difficiles dehors, entre la pauvreté et l’agressivité des un et des autres. Pour vivre, je faisais la manche. Les snacks ou les restaurants donnent aussi leurs invendus ». Mais dans quelques jours qui, Martial Giacomo débutera son nouvel emploi et commencera une nouvelle vie.
