Le journal en ligne Mediapart, dont la « compétence » dans la diffusion des informations des scandales politiques n’est plus à prouver, a publié, il y a quelques jours, un article au titre de « HLM de la Côte d’Azur: une sale affaire au cœur du royaume Estrosi » qui faisait état d’une enquête judiciaire en cours.
Des accusations immédiatement réfutées par Côte d’Azur Habitat et Christian Estrosi. Questionnés à ce sujet par le quotidien local, Christian Estrosi a vivement critiqué cet article qu’il qualifie de « tract politique ». Enfin, le premier magistrat affirme qu’il n’a pas connaissance d’une quelconque enquête judiciaire à ce sujet. Ce qui après vérification s’est avéré tout à fait exact.
Mais cet article-dénonciation n’a pas échappé à l’intérêt d’Olivier Bettati (Également candidat à la mairie de Nice, ancien allié puis nouvel ennemi juré de Christian Estrosi).
D’où la demande du groupe municipal « Mon parti, c’est Nice », ayant pour chef de file Olivier BETTATI, au Député-Maire de Nice afin « qu’il saisisse, dans les plus brefs délais, l’Inspection Générale des services de la Ville de Nice sur les conditions de fonctionnement de l’organisme HLM.
Le groupe municipal réclame également la désignation d’un Cabinet d’Expert extérieur à la Ville chargé d’un audit sur l’organisation actuelle et les résultats de Côte d’Azur Habitat ».
En attendant des suites, s’il y en a, bien entendu, on se sent en droit de revenir sur la signification politique et morale de ces actes qui commencent à devenir un peu trop nombreux. On a commencé avec le permis de construction de la villa d’Olivier Bettati pour continuer avec la gestion de Benoït Kandel à la Semiacs pour passer à la qualité défectueuse des eaux de la Promenade du Paillon, aux rapports de la société Bygmalion avec Olivier Bettati et, maintenant, on en arrive à Côte d’Azur Habitat, le bailleur social de la municipalité (par ailleurs déjà fortement critiqué pour une supposée opacité dans les procédures d’attribution des logements).
Tout en évitant de faire un mélange des genres, trop d’indices pourraient mettre en doute le hasard de certains de ces événements. On en restera donc là pour ne pas rentrer dans le même giron du suspicion de ceux que nous dénonçons.
Par contre, si la campagne électorale pouvait rester dans la voie de la confrontation des projets et des personnes, ce serait bien mieux pour l’esprit démocratique qui doit toujours primer.