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24 novembre 2024

Melissa Mars, « La reine des abeilles »

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A l’heure où l’on marche sur la Lune, Nice-Première a mis le cap sur la planète Mars et peut enfin répondre à cette question tant posée par nos scientifiques : « Existe-t-il des « marsiens » ? ». Non, mesdames, messieurs, il n’existe pas des « marsiens » mais bien une « marsienne » qui répond au doux nom de Melissa Mars. Détrompez-vous, cette « marsienne » ne ressemble pas du tout à ces marionnettes animées qui pointent leur doigt vers le ciel en disant « E.T. maison ». Melissa Mars a l’apparence d’une jeune femme qui a atterri sur la planète Marseille il y a une vingtaine d’années. Signe particulier : « Sa voix dans le sable et dans l’air » se balade sur une musique aux sonorités pop rock sur des textes pleins de double sens et de provocations.

Cette chanteuse dont le monde mérite le détour, nous a invité dans son vaisseau spatial.


image3.jpg Nice-Première : Au début de votre carrière, on vous a comparé à Mylène Farmer et Alizée, mais qui est exactement Melissa Mars ?

Melissa Mars : Melissa mars, c’est une chanteuse venue d’une autre planète qui raconte des histoires et qui essaie de faire de ses albums des petits films. C’est une histoire rêvée et fantasmée.

 

N-P : Pourquoi avoir choisi comme nom de scène « Melissa Mars » ?

M.M. : ça correspond à mes initiales et au nom de la planète d’où je viens. Il se trouve qu’il a également un rapport avec Marseille, la ville où je suis née. C’est drôle, on choisit un nom et puis on se rend compte de toutes les connections qu’il y a avec la réalité et finalement ça devient un vrai nom. C’est un nom qui m’appartient vraiment puisqu’il y a tous ces liens.

N-P : En 2003, votre single « Papa m’aime pas » écrite par votre mère, Lila Kliff, fut votre premier succès. Les paroles de votre dernier album ont également été écrites par votre maman. Est-ce important pour vous de travailler en famille ?

M.M. : Quand on travaille ensemble, je ne dis pas que je travaille en famille. Ce n’est pas l’idée. L’idée c’est qu’elle est la personne qui saisit le mieux mon mode d’expression, mes émotions, ma nature et qui le traduit le mieux en mots. C’est une vraie collaboration. Dans mes chansons, il y a des idées qui viennent de moi ou qu’elle capte de moi et qu’elle prolonge dans l’histoire d’un texte. Elle écrit en fonction de ce que je suis. Elle est la plus apte à comprendre qui je suis et à le transcrire de manière poétique.

image2.jpg N-P : « Et alors » : 1er album aux sonorités pop acidulée et aux textes réalistes. Comment qualifierez vous votre dernier album « La reine des abeilles » ?

M.M. : Ce m’intéresserait c’est que ce soit vous qui le qualifiez (rires). J’aime bien savoir ce que les autres pensent. Moi, j’ai fait un album comme il est venu. Ce que j’en dis : c’est que c’est un conte philosophique, un parcours d’une fille en quête d’amour et d’identité. Les chansons suivent des atmosphères dans lesquelles mon personnage est plongé. C’est comme un film, ça donne des sonorités pop, folk, rock, électro suivant les atmosphères.

N-P : On pourrait en faire une comédie musicale ?

M.M. : J’aime pas trop le terme comédie musicale car il n’a qu’un seule personnage. Mais effectivement, on pourrait développer cette histoire autour d’un film. J’adorerais.

N-P : Dans votre dernier single « And…I hate you », vous chantez « j’aime pas mon âge ». Quel âge aurez-vous préféré avoir en 2005 ?

M.M. : En fait j’ai l’impression que l’âge idéal c’est l’âge de l’innocence mais en même temps j’aime bien l’évolution et la maturité. Je ne me situe pas dans un âge précis. Mon âge, je dirais plutôt que c’est un mélange de maturité, d’innocence, de réflexion, de choses auxquelles on ne peut pas penser quand on est enfant … un mélange. Mon âge voyage dans le temps. Je n’aime pas être enfermée dans un temps précis, je voyage entre l’enfance, l’adolescence, le stade adulte, la réflexion, la sagesse, la femme. Je cherche un peu tout ça.

N-P : Vous chantez « Les Homéricains » en duo avec Lara Fabian. Comment s’est fait cette rencontre ?

image4.jpg M.M. : C’est Lara Fabian qui a intercepté ma navette spatiale en plein vol. Elle l’a détournée pour me faire atterrir sur sa planète, le temps d’une chanson, dans son lit car en fait le clip se déroule dans sa chambre. C’est elle qui a capté les premières notes de « And…I hate you » et elle m’a envoyé un message électronique : « And…I love you et je suis tombée « Apocalips ». » Elle a été séduite et elle m’a demandé si j’accepterais de participer à son album. J’avoue que je n’aurais jamais pensé faire un duo avec Lara Fabian. Ca a été une belle surprise.

N-P : Avec quel autre artiste aimeriez-vous faire un duo ?

M.M. : Je n’y pense pas. Les propositions, les rencontres arrivent comme ça dans la vie et j’aime que la vie me surprenne. J’ai fait un autre duo avec Louis Bertignac sur scène : « Les Frôleuses ». Pour mon album qui ressort le 9 janvier, j’ai rencontré les Irmavep pour un duo qui s’appelle « Chaperon Rouge ». Cette chanson sera sur l’album. En fait, c’est des rencontres inattendues. J’aime bien cette idée plutôt que d’imaginer des choses.

N-P : Petite vous rêvez de devenir actrice. En 2000, vous avez décroché un rôle dabs le film « Un aller simple » avec Jacques Villeret. Aujourd’hui vous êtes chanteuse. Aimeriez-vous refaire du cinéma ?

M.M. : Oui, ce n’est pas quelque chose que j’ai mis de côté. Je continue. Il y a des projets en discussion. Mes idées, c’est de lier mes envies d’artistes et de retranscrire toutes mes influences qui viennent du cinéma. De faire dans mes projets d’album, des choses dans lesquelles je m’accomplis en tant qu’actrice. Dans mon album, j’incarne un personnage qui est moi et pas moi en même temps.

N-P : Vous apportez votre soutien à une association en éveil « Soleil pour tous ». Pourquoi avoir choisi cette association ?

M.M. : C’est eux qui m’ont contactée. J’ai trouvé leur message sur ma boîte mail. J’ai été touchée par leur attention et leur envie que je puisse soutenir leur association. J’ai craqué pour eux. Je suis touchée par leur intention. Ce sont des gens pleins de dynamisme. C’est une toute jeune association, c’est d’autant plus excitant pour moi d’arriver à la naissance. Ils essaient d’apporter un rayon de soleil dans la vie des handicapés, « Des poupées cassées », moi je dis. Ca me fait plaisir de participer. Dans mon dernier album, j’avais justement une chanson dédiée aux « Poupées cassée ».

N-P : Vous parlez l’espagnol et l’anglais couramment. Une version de l’album « Et alors » est dans les bacs japonais depuis novembre 2004. En mai 2005, votre dernier album a traversé l’Atlantique pour aller au Canada. Devenir une chanteuse planétaire est-ce une de vos ambitions ?

M.M. : Sur Mars, il n’y a pas de frontière donc l’idéal c’est qu’il n’y en ait pas sur Terre.

image1.jpg N-P : Du 10 au 21 janvier 2006, vous êtes au Théâtre Les Déchargeurs à Paris. Appréhendez-vous ces concerts ?

M.M. : Non, je suis plutôt dans la phase la plus excitante qui est la phase de création du spectacle, les arrangements, la mise en scène. Je n’ai pas encore le trac qui est en train de monter. Ca va sûrement venir les derniers jours.

N-P : Envisagez-vous de faire des concerts dans le sud ?

M.M. : J’aimerais bien mais ce ne sont pas des choses qui dépendent de moi. En plus, je n’ai jamais fait un concert à Marseille, ma terre natale et j’espère bientôt poser ma navette dans les terres du sud

N-P : Quelle est votre devise ?

M.M. : Si j’avais une devise ce serait : « Je croise les doigts mais pas les bras ».

N-P : Que peut-on vous souhaiter pour l’année 2006 ?

M.M. : « L’apocalips » sur la planète Terre. C’est mon nouveau single. « L’apocalips », c’est la révélation et c’est aussi ma façon de dire « Je t’aime »….

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Merci Melissa pour ce voyage « marsien ». Finalement je pense que Nice-Première va y séjourner un peu plus longtemps que prévu sur votre planète !

Melissa Mars sera  » dans la lucarne », le 22 décembre sur France 2 à partir de 22h50 et le 5 janvier sur TF1 dans la Méthode Cauet. Puis, elle sera sur scène du 10 au 21 janvier au Théâtre Les Déchargeurs à Paris.

Propos recueillis par Audrey Bollaro

https://melissamars.artistes.universalmusic.fr/

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