Un cortège a rallié les deux sites avec, en tête, la musique de la Légion et une escorte à cheval avec des cavaliers en costume d’époque.
Il faisait chaud à 10h Place Garibaldi. Il faisait très chaud et avec un fort vent devant le monument aux morts à 11h mais la foule s’est rendue en masse pour montrer son attachement à Josué Garibaldi, né sur le Port de Nice le 4 juillet 1807. Tout le monde se connaissait, parlait de la pluie et du beau temps, débattait sur le prénom de Garibaldi : Giusuppe, Josué, Joseph. D’autres, Place Garibaldi alimentait la polémique sur le déplacement de la statue de quelques mètres en raison du Tramway. Peu avant midi, l’heure des discours officiels a sonné. Au micro, le Sénateur Maire de Nice Jacques Peyrat. Envolées poétiques associées à des métaphores, allusions de traditions peyratiennes, ont caractérisé le discours du Sénateur Maire. « Garibaldi préférait la diplomatie des peuples à celle des cabinets. C’est un héro épique au sens sémantique du terme », lance Jacques Peyrat en comparant le périple de Garibaldi à l’Odyssée avec Nice remplaçant Ithaque. Après avoir espéré que Nissa la Bella ne soit plus un hymne local mais national, levant les yeux vers le ciel, il s’adresse à Garibaldi : « Il est un peu à Rome mais je suis persuadé qu’il est aussi à Nice. Au nom, de la Ville de Nice et du peuple de Nice, je te rends hommage et je salue avec fierté ta mémoire et ton message. »
L’hommage se poursuit toute la journée de mercredi avec l’inauguration du village franco-italien sur la Promenade des Anglais, des animations touristiques et musicales pendant tout l’après-midi à 19h un concert de l’Ensemble Orchestral et Choral des Alpes de la Mer et des Chœurs de la Vallée du Paillon au palais des congrès Acropolis, salle Apollon (entrée gratuite) et à 20h30 un bal populaire au jardin Albert 1er.