Pour rappel , les élections municipales élisaient aussi les conseillers métropolitains. Chaque maire le devient ex-officio, d’autres conseillers sont élus au prorata du nombre d’habitants de chaque commune. Nice en élit 65 (52 liste Estrosi, 7 liste Vardon, 6 liste Governatori).
Le premier commentaire qui vient à l’esprit après la conclusion de ces élections, est que le fameux » dégagisme » – cité dans d’autres élections- a bien pris son envol dans la Métropole.
Au final, trois des quatre municipalités de plus de 10 mille habitants, ont changé de premier édile.
Après l’élection de Ladislas Polski à La Trinité lors du 1er tour (15 mars), le deuxième tour a fait tomber les têtes de Cathérine Le Lan à Vence et surtour (quelle surprise !) ainsi que de Charles Scibetta à Carros.
Seul l’expérimenté et insubmersible Louis Négre a évité de passer à perte et profit, et conservera sa place.
Quelle conséquence pour les équilibres de la Métropole ? A première vue, aucun. Christian Estrosi est plus que sur de rester le président, quelques changements (des nouveaux élus) sont à prévoir mais l’architecture politique de la collectivité restera la même.
À Vence : Régis Lebrigue (LDIV) est élu maire avec 41,71% et seulement 149 voix d’écart avec Patrick Scalzo (LDVC). Un véritable désaveu pour la maire sortante Catherine Le Lan (LDIV) qui récolte 19,39% des voix.
À Cagnes sur Maire : le maire sortant et Premier Vice-Président de la Métropole, l’ancien sénateur Louis Négre est réélu largement (47,8 %) face à Marie-José Piret.
À Carros : une surprise de taille, le maire sortant Charles Scibetta, qui pourtant était en tête après le premier tour, a été coiffé sur le fil de laine de l’arrivée par Yannick Bernard, un nouveau en politique qui portait une liste civique. Le score est très rapproché, 50,34 contre 49,64 pour le vainqueur, soit 31 voix d’écart.