L’Europe est submergée. C’est le déferlement. Un flux de migrants est en train d’envahir l’Europe.
Certains hommes politiques, pour se donner bonne conscience, ont ressorti le vieux slogan : « nos pays n’ont pas pour vocation d’accueillir toute la misère du monde ».
Monsieur Sarkozy, lui, parle de tourisme social. Faut-il être cynique à ce point pour imaginer que des familles entières s’infligent de telles conditions de migration, sans réussite garantie, uniquement par tourisme ?
Quand elles ne fuient pas la guerre , elles fuient des dictatures, les conséquences du changement climatique. Elles fuient pour survivre, quitte à risquer la mort. Mais certaines en meurent, même des enfants …
Et pourtant, ces autres personnes se retrouvent aujourd’hui face à la mort dans ces pays, et elles viennent frapper à nos portes.
Certes, on ne peut pas tout changer du jour au lendemain, et il faut bien trouver des solutions d’urgence.
Nous avons un devoir de solidarité pour accueillir humainement et en bonne intelligence ces populations désespérées, que ce soit temporairement ou définitivement.
Une bonne partie des populations qui arrivent appartient aux classes éduquées de leurs pays. L’enjeu est aussi de penser ces opportunités comme tremplin pour un véritable dialogue des civilisations.