Un nouveau système de traitement des migrants va être mis en place dans la péninsule italienne à l’initiative du nouveau Gouvernement présidé par Paolo Gentiloni et de son Ministre de l’Intérieur Domenico Minniti et le secrétaire d’Etat délégué Domenico Manzione, ancien magistrat.
Alors que l’activité de Frontex, l’agence européenne de contrôle des frontières a été renforcée, et que des accords ont été négociés avec la Tunisie et la Lybie pour un meilleure gestion des flux, le gouvernement italien a mis en place un plan « SPRAR »* qui prévoit la distribution dans tous les communes des migrants actuellement présents sur le territoire.
Le principe de base est que un ratio de 2/1000 migrants par nombre d’habitants. Le quota pour la Ligurie est de 6043.
La répartition obeit é plusieurs critères. Pour faire bref, les communes de moins de 2000 habitants devront accueillir 6 réfugiés, les autres en fonction du nombre de résidents.
La gestion est laissé à l’association des maires de la Région, en défaut d’accord ce seront les Préfectures qui décideront ex-officio.
C’est la voie que beaucoup de maires préfèrent: vis-à-vis d’une population reluctante, il vaux mieux se faire imposer une décision plutôt qu’un assumer la responsabilité!
Par exemple: la capitale régionale Gênes qui accueille aujourd’hui près de 3000 migrants, devrait être allégée et voir réduire ce nombre à guère plus de 1000.
Ventimille aussi devrait bénéficier de l’application de ce plan : de plus de 1100 migrants, devrait baisser fortement avec des retombés positives aussi pour la situation toujours tendue à la frontière italo-française.
Tout cela, est soumis à la condition que l’application du plan soit réussie, ce qui , compte tenue des toutes les contraintes et les variables en jeu, pose interrogation.