Le président du Comité international de la Croix‑Rouge (CICR), Peter Maurer,a appelé les dirigeants mondiaux à s’attaquer avec plus de fermeté aux causes profondes des déplacements massifs de population, tout en faisant preuve d’humanité et de respect à l’égard des millions de personnes déplacées à travers le monde.
M. Maurer déclaré dans son allocution que la violence est trop souvent à l’origine des déplacements massifs de population.
Le président du CICR a formulé ces observations à l’occasion de la réunion sur la gestion des déplacements massifs de réfugiés et de migrants, organisée dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Cette réunion, à laquelle ont participé des chefs d’État et de gouvernement, a pour objectif l’élaboration d’un plan afin de répondre aux défis majeurs posés par la migration dans le monde entier.
Le président du CICR souligne qu’au-delà des déplacements massifs de population, c’est le sort individuel d’êtres humains qui est en jeu, et que chacune des 65 millions de personnes déplacées à travers le monde « mérite d’être traitée avec équité et humanité ».
En outre, M. Maurer rappelle aux États les responsabilités globales qui leur incombent. « Je vous demande de respecter le droit, de le faire respecter et de maintenir un équilibre dans ce monde où tant de forces antagonistes sont à l’œuvre. Le mépris des lois ne fait qu’engendrer un plus grand nombre de réfugiés et empêchera le retour en toute sécurité des personnes déplacées. »