Par une déclaration , le Préfet des Alpes-Maritimes George Leclerc est intervenu sur les faits intervenus samedi dernier qui ont occasionné, entre autre, l’incident de madame Geneviève Lagay.
Aux tous ceux qui ont censuré l’action de la police avec parfois des tons excités, le Préfet donne la réplique en précisant, avec un langage bureaucratique mais précis, les divers aspect de la question.
Les conclusions de l’enquête en cours établiront mieux que les jugements hâtifs , les responsabilités des uns et des autres et feront la part des choses.
Déclaration du préfet des Alpes-Maritimes
Samedi dernier 23 mars 2019, à Nice, dans le cadre de la préparation du déplacement de deux chefs d’État dont le président de la République Française, des manifestations non déclarées, hors périmètre d’interdiction de manifester sur la voie publique et à l’intérieur de celui-ci, ont eu lieu.
Les manifestations non déclarées hors du périmètre d’interdiction ont donné lieu à des provocations vis-à-vis des forces de l’ordre et à des troubles à l’ordre public auxquels il a été mis un terme par l’action efficace de la police nationale. De nombreuses interpellations ont été opérées.
Une manifestation à l’intérieur du périmètre d’interdiction, le matin, a donné lieu à une enquête ordonnée par le parquet de Nice. Cette enquête établira clairement les circonstances qui l’ont occasionnée.
Je rappelle que le préfet est responsable du maintien de l’ordre dans ce département.
Dans ce cadre, et dans l’attente des résultats de l’enquête, je m’élève contre les mises en cause personnelles de policiers nationaux enregistrées ces dernières heures sur les réseaux sociaux, policiers auxquels je renouvelle ma confiance.
Je forme par ailleurs le vœu que la personne blessée samedi se rétablisse vite et dans les meilleures conditions.