Avenue Cyrille Besset, un promoteur immobilier a acheté une maison au numéro 84 pour la démolir, et construire un immeuble de quatre étages à la place. Les habitants des villas juste à côté se mobilisent, afin que le quartier ne continue pas de se dégrader.
Des immeubles neufs se situent déjà sur cette avenue, et gâchent la vue des voisins. Le promoteur souhaiterait en construire de nouveaux, après avoir détruit les maisons existantes. Il en possède déjà une, et tente d’acheter celles qui se trouvent à proximité. Les propriétaires sont régulièrement démarchés à ce sujet.
Heureusement, le permis de construire 22 logements a été refusé, car la Villa Arson située derrière est classée monument historique. Néanmoins, la bataille n’est pas gagnée pour autant. Le permis de démolir a été accordé, et le Plan Local d’Urbanisme a changé depuis. Ce projet représente de l’argent, donc l’acheteur ne va pas abandonner aussi facilement.
Les villas restantes sont déjà entourées d’immeubles. Si un nouveau se construit, elles ne verront plus le soleil et «les pompiers n’auront plus la place de passer». Les habitants sont en contact avec la mairie, et «ne lâchent rien». 90 signatures ont pour l’instant été recueillies contre ce chantier. Une nouvelle pétition vient d’être lancée en ligne. Vous pouvez la signer en cliquant sur ce lien, ou en scannant le qr code ci-dessous.
S’ils n’obtiennent pas satisfaction, certains propriétaires vendront leur logement car ils auront perdu leur qualité de vie. Ils cèderont à la pression de Cogedim Méditerranée. Depuis des années, ils seraient dissuadés de rénover leurs maisons, à cause d’une future construction.
Isabelle Visentin, adjointe au maire déléguée au territoire Cœur de Nice, est venue constater les lieux. Elle affirme que la ville n’exproprie jamais. La mairie ne s’opposera pas si le bâtiment respecte les normes du Plan Local d’Urbanisme. Les niçois s’inquiètent et se demandent s’ils arriveront à empêcher ce projet.
Sur le plan écologique, ce serait un désastre pour la biodiversité. Les oiseaux et hérissons (espèce en voie de disparition) seront en danger. La végétation disparaîtra.
Les deux écoles St Barthélémy sont déjà saturées, et n’acceptent plus d’élèves. Il n’y a donc plus de place pour de nouvelles familles dans le quartier.
Ce cas n’est pas isolé, puisqu’un chantier devait démarrer en début de semaine à Gairaut. Les habitants l’ont bloqué.