Depuis plus d’un an, je ne ménage pas mes efforts (avec d’autres) pour que les Niçoises et les Niçois, sans oublier les métropolitains qui ne se reconnaissent pas dans les droites et l’extrême droite locales, soient représentés à l’élection municipale par une équipe et un projet. Début septembre j’ai lancé un appel au rassemblement des forces politiques susceptibles de structurer cette espérance. Un appel au rassemblement qui se voulait aussi une volonté de renouvellement. Celui-ci a été plutôt bien accueilli par les électeurs comme en témoigne le dernier sondage paru dans Nice-Matin mais aussi, dans un premier temps, par les formations politiques elles-même.
Hélas, plus encore que la mise en place d’une liste à la gauche de la gauche, la décision d’EELV de faire une liste avec la sulfureuse AEI, probablement menée par le responsable national de celle-ci Jean-Marc Governatori, semble sonner le glas de cette espérance de rassemblement.
Face à un maire dont le bilan – que cela fasse plaisir ou non – est plébiscité par quatre niçois sur cinq et une extrême droite (pourtant devancée dans le sondage susnommé) qui va retrouver force et vigueur, on se dirige tout droit vers le scénario de l’élection régionale et la disparition de toute représentation pour la gauche niçoise.
Certe l’election a lieu dans cinq mois et des rebondissements sont encore possibles . Mais s’il n’est pas encore trop tard, il est déjà bien tard.