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2 novembre 2024

Naïve New Beaters : « avoir ce petit feeling avec le public »

À l’occasion de leur concert d’ouverture du festival Un Festival c’est trop court, Naive New Beaters revient avec FVTVRVM, un album mêlant énergie dansante et profondeur émotionnelle. Nous avons rencontré David Boring pour évoquer cette nouvelle aventure musicale et leur évolution scénique.

Naïve New Beaters, formé en 2005, s’est imposé sur la scène musicale internationale avec son mélange unique de pop, électro et rock. Le trio, composé de David Boring (chant), Eurobelix (machines) et Martin Luther B.B. King (guitare), se distingue par son énergie débordante et son style inclassable. Des titres comme « Live Good » et « Get Love » ont marqué le début d’une carrière mêlant rythmes dansants et mélodies accrocheuses. Leur discographie, dont « FVTVRVM » (2019), reflète leur capacité à innover tout en restant fidèles à leur esprit festif. Leur réputation scénique est solide, avec des performances mémorables à Glastonbury ou aux Vieilles Charrues. Nous avons rencontré David Boring pour discuter de leur nouvel album et de leurs projets à venir.

Quelles ont été vos principales inspirations pour l’album FVTVRVM ?

David Boring : « Je dirais qu’on a toujours été nos inspirations globales du groupe Naive New Beaters. On est trois personnalités et ça mélange un petit peu les trois personnalités, que ce soit des trucs… Moi, je suis plus pop, 80’s. Il y a le guitariste Martin Luther B.B. King qui est un peu plus rock, hard rock. Eurobelix est un peu plus dans l’électro et le rap. 

Quel est votre processus d’écriture ? Travaillez-vous tous ensemble ou chacun a-t-il son rôle spécifique ?

Non, on aime bien se réunir. On se fait un petit peu comme des sessions où on va se louer une petite maison de campagne, on se fait des petits pot-au-feu et puis on compose ensemble. Et on essaye d’être d’accord, mais on ne l’est jamais. 

Avez-vous collaboré avec d’autres artistes ou producteurs sur cet album ? Si oui, comment cela a-t-il influencé le résultat final ?

On a un featuring avec un titre qu’on fait en duo avec un groupe qui s’appelle Star Feminine Band, qui est un orchestre féminin du Bénin. Moi, je les ai écoutées lors d’un festival et je suis tombé vraiment in love de ce groupe. Et donc je me suis dit non, mais il faut absolument qu’on fasse un featuring avec eux et c’est ce qui s’est passé. On est hyper heureux de l’avoir fait.

L’aspect visuel est important dans votre travail. Comment collaborez-vous avec des réalisateurs scénographie pour créer une esthétique qui vous représente ?

Je dirais qu’à chaque fois, on tente de coller un peu avec l’ambiance qu’on a donnée à l’album. On essaye de créer un moment visuel parce que nos concerts il y a un petit côté Kermesse Punk. C’est des trucs qu’on essaye de reproduire en live, on pense à des décors, on pense à des effets visuels, des petits moments un petit peu limite. On essaye de faire un peu de magie, enfin à notre niveau, au final ça ne fait pas vraiment de la magie. On sait tout de suite dit qu’on voulait un truc un peu à l’américaine, un peu qui claque. 

Quels sont vos souvenirs les plus mémorables lors de vos performances lives, comme à Glastonbury ou aux Vieilles Charrues ?

Je crois qu’un de nos moments les plus forts, ça devait être certainement aux Vieilles Charrues. On a joué, je crois devant 35 000 personnes et on a fait une sorte de vague de chaloupe, un petit mouvement qu’on demande aux gens de faire le même et là, c’était assez fou de voir tout le monde le faire, c’est des choses… voilà. 

Comment préparez-vous vos concerts pour maintenir cette énergie explosive que le public attend de vous ?

Je ne sais pas trop, on prépare en résidence. C’est vrai, on ne fait pas trop d’exercices et tout, mais bon, on devrait en faire un petit peu.

Comment définissez-vous votre relation avec votre public pendant les concerts ?

C’est vrai qu’on aime bien quand les gens viennent nous voir, qu’ils ont le smile. C’est un petit peu ce qu’on cherche et du coup, on va vraiment essayer d’avoir ce petit feeling avec le public. 

Qu’est-ce qui vous a motivé à collaborer avec Héliotrope pour le Festival Un Festival c’est trop court ?

En fait moi l’année dernière, ou il y a deux ans, j’avais participé à un battle de cinéma, un petit battle au festival. Ensuite, j’avais fait un DJ set et j’avoue, je m’entends hyper bien avec l’équipe que je trouve extrêmement cool et du coup, j’essaye à chaque fois de refaire des choses avec eux. Et voilà, je trouve que ce sont des lieux qui doivent exister, qui doivent continuer à exister et qui sont trop bien, donc on essaye de faire un maximum d’events avec eux.

Quel rôle pensez-vous que les festivals jouent dans la promotion de la jeune création musicale en Europe ?

Je pense qu’ils sont des acteurs de promotion principale parce que quand on commence, on ne va pas être non la star des réseaux ou des choses comme ça. Donc le fait d’avoir la possibilité de jouer devant des milliers de personnes, c’est quand même un bon moyen de faire connaître sa musique. Simple et hyper efficace. » 

Naive New Beaters continue de surprendre avec leur musique énergique et leur capacité à évoluer tout en restant fidèles à eux-mêmes. Leur performance au festival Un Festival c’est trop court promet d’être aussi explosive que leur dernier album FVTVRVM. Ne manquez pas l’occasion de les voir sur scène ce samedi 5 octobre en réservant vos places dès maintenant ici !

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