En ce début d’année 2023, la Ville de Nice a officiellement déposé sa candidature à la Capitale Européenne de la Culture de 2028. Le dossier de candidature a été remis auprès du ministère de la Culture.
C’est sur ces paroles que Christian Estrosi exprime son enthousiasme quant à cette initiative de porter Nice en tant que porte-étendard de la culture européenne. Effectivement, la Métropole Nice Côte d’Azur possède de nombreuses raisons de candidater pour devenir la Capitale Européenne de la Culture en 2028. Il s’agit de positionner Nice et le territoire comme de véritables laboratoires des pratiques culturelles innovants, notamment en ce qui concerne le numérique. Tout cela au service d’une politique de développement des publics et d’une transformation durable de la ville. Qui plus est, il est important de s’engager auprès des jeunes générations, pour leur offrir un accès privilégié à de nombreuses pratiques. Que ce soit de création ou de la pratique artistique, individuellement ou collectivement.
Cela permettra d’accélérer la démarche de redynamisation du secteur culturel, tout en poursuivant les chantiers de modernisation des équipements de la ville. Une décision dans l’optique de créer de nouveaux leviers de développement culturel, touristique et économique du territoire. Tout cela apportera de grandes retombées économiques bénéfiques aux différents secteurs d’activités de Nice. La candidature s’articule sur 3 axes majeurs, en se reposant sur le thème de « Connecter l’inattendu ».
Le choix de l’innovation artistique
La candidature veut représenter les nombreux champs artistiques qui représentent Nice. Entre le spectacle, la musique, les arts plastiques, le patrimoine, ou encore l’artisanat et la cuisine, ces axes reflètent l’ambition artistique de la Métropole qu’elle ne cesse de mettre en avant. Ce choix est un encouragement à la création contemporaine et aux nouvelles pratiques. Un grand soutien sera apporté aux artistes et à la politique de construction et de rénovations d’équipements culturels.
Le choix de la solidarité
Les divers territoires associés à la candidature présentent des topographies bien différentes. Elles s’enrichiront ainsi mutuellement avec ce choix essentiel de cette candidature. Il s’agit ainsi de créer une relation dynamique entre tous ces territoires, afin de favoriser la connaissance mutuelle des populations qui s’ignorent. Cette optique permettra de renforcer ces liens transfrontaliers, et d’ouvrir le laboratoire d’un tourisme intelligent.
Le choix de la sobriété
L’objectif de cette candidature consiste également à confier aux artistes et créateurs la construction d’un modèle de société plus respectueux du vivant, et plus responsable. La candidature NICE 2028 s’appuiera donc sur ce qui représente la plus grande force de l’humain face au changement et à l’inconnu : les arts, la science, et la culture.
Les 3 piliers de la candidature
1. Parcours : l’innovation artistique pour sortir des sentiers battus
Ce pilier invite à une visite extraordinaire du territoire. Que ce soit pour les artistes qui revisiteront les « grands classiques », mais également les habitants et voyageurs qui devront être des acteurs responsables de leur expérience. Les artistes, créatifs et professionnels en collaboration avec les publics, sont invités à réaliser ces actions :
- Créer des œuvres, développer de nouvelles manières d’expérimenter le territoire et le patrimoine, par des performances, des matériaux, des technologies et des narrations qui sortent du cadre.
- Ouvrir de nouvelles connexions, physiques et numériques, entre différents points du périmètre de NICE2028 et d’ailleurs en Europe et dans le monde, inventer des itinéraires et des hébergements insolites pour mieux couvrir le territoire et le rééquilibrer.
- Décentraliser les équipements et évènements culturels pour faire du territoire le terrain de jeu des arts : sortir les œuvres en dehors des murs, découvrir ou redécouvrir le littoral ou les montagnes.
2. Vitalité : favoriser, décloisonner, amplifier l’écosystème artistique
Ce pilier s’accentue sur les projets qui contribuent à la réinstallation d’un écosystème artistique actif à Nice. Cela se constate notamment par la création de l’école de jeu vidéo, ainsi que les résultats de la stratégie de soutien aux industries culturelles et créatives. Cela englobe aussi les œuvres et collaborations visant le décloisonnement de la pensée des secteurs. Et enfin, cela vise aussi l’échange entre artistes et professionnels de tout horizon.
3. Citoyenneté : co-construire la communauté des vivants résiliente
Ce dernier pilier est comme un grand atelier de co-construction entre les différents parties qui candidatent dans toute l’Europe. L’objectif fixé est d’avancer ensemble vers la conscience de notre capacité d’action à échelle individuelle, collective, et globale. Cela renforcera les liens, ainsi que l’ensemble du vivant, afin d’écarter l’ignorance, et de terrasser la peur de se jeter dans l’inconnu.
Conclusion
Nous pouvons affirmer que la Ville de Nice a toutes les clés en main pour devenir la future Capitale Européenne de la Culture en 2028. Avec ses nombreux projets encadrés par des axes pertinents, la Métropole prouve une fois de plus sa volonté de s’affirmer comme une cité accueillant les initiatives culturelles avec entrain.