Ce circuit de la mémoire comprenait une étape sur la place Garibaldi. C’est sur cette mythique place de la métropole niçoise, qu’un dépôt de gerbe a eu lieu au pied de la plaque commémorative de Vincent Boscarolo.
Comme chaque année depuis 30 ans, la ville organise un circuit de la mémoire pour la célébration de la Libération de Nice. Le 28 août 1944, la mobilisation des insurgés niçois va accélérer le départ des troupes allemandes. Ce jour-là, 34 combattants ont donné leur vie pour la Libération de Nice. Perdant patience face à la pression des insurgés, les troupes allemandes font sauter le pont et le phare de Nice. Mais c’était là un ultime recours. Le lendemain, Nice était libérée.
Le 9 avril 1945, le Général de Gaulle déclara sur la place Masséna : « Nice libérée, Nice fière, Nice glorieuse ! Nice n’a jamais renoncé à elle-même, ni renoncé à la France. »
Ainsi, par ce circuit mémoriel, la ville de Nice entend rendre hommage aux 34 résistants morts pour la Libération. À chaque plaque commémorative son dépôt de gerbe et les notes de la Marseillaise.
Qui était Vincent Boscarolo ?
Niçois, vous êtes très certainement déjà passé devant sans pour autant vous arrêter. Cette plaque, située à l’angle du boulevard Jean Jaurès et de la place Garibaldi, a été apposée en 1945. Mais qui était Vincent Boscarolo, mort pour la Libération de Nice ?
Né à Vercelli (Italie, Piémont) en 1908, il fut naturalisé français en 1939. Marié et père de trois enfants, il entre dans la Résistance en septembre 1943 au sein du groupe CFLN Léon, compagnie Julien. Particulièrement engagé, il réalise ainsi différentes missions contre l’occupant allemand.
Lors de l’insurrection niçoise du 28 août 1944, il participe aux échauffourées autour de la place Garibaldi. Il tue, dans son combat, quatre soldats allemands. Sa lutte s’achève lorsqu’il perd la vie vers 18 heures en récupérant un petit canon devant le café de Rome.
