
Deux sites sont au grand jour, le long du boulevard Jean Jaurès, anciens remparts de Nice : le Pont-Vieux (Pont Saint-Antoine) et la Porte Pairolière. La Porte Pairolière jouait un rôle stratégique. Elle défendait la ville. Au cours des fouilles s’étendant sur 2000 m², les archéologues ont retrouvé des stigmates de guerre, des marques de boulets au pied du bastion. Construite au XIVème siècle, elle se situait au sud de l’actuelle Place Garibaldi qui a vu le jour en 1782 (la Porte Pairolière a été détruite en 1706 sous ordre de Louis XIV).
Le Pont-Vieux était le seul pont qui franchissait le Paillon. Il se situe au niveau de l’actuelle rue éponyme. Il avait trois arches. Il y a quelques semaines les équipes de l’INRAP (Institut National de recherches archéologiques préventives) ont découvert une inscription qui a permis de dater (1516) la fondation de la digue du Paillon. La fouille, allant jusqu’à six mètres de profondeur, se divise en deux parties : une sur le boulevard Jean Jaurès couverte et achevée et l’autre à l’ancien escalier de la rue du Pont-Vieux qui fait la liaison entre le Vieux Nice et le boulevard ancien lit du Paillon. Une partie des fouilles et donc de l’histoire de Nice restera visible après la fin des travaux du tramway.
