Une petite fille du public danse devant la scène, et c’est ainsi que la douce Stephy Haïk ouvre la soirée avec son jazz langoureux. Sa particularité est que chacune de ses chansons semble raconter une histoire. C’est le cas de « The Longest Mile », dont le titre est déjà évocateur. Stephy nous conte son histoire, elle explique qu’elle vient à la fois de France et des Etats-Unis, « il n’est pas toujours facile de savoir vraiment d’où l’on vient » assure-t-elle. Cette chanson exprime ce sentiment si particulier.
Place au show à l’américaine avec Robert Cray. Instantanément, le public fut plongé dans un style des plus bluesy. Sa guitare semblait chanter, elle s’exprimait sous les doigts experts de l’américain. Les corps des nombreux spectateurs se balançaient au rythme des percussions, au rythme des cris de la guitare, au rythme de la voix grave de Robert Cray. Un moment magique.
Jimmie Vaughan est ensuite venu partager sa musique, communiquer au travers de ses sons comme il se plaît à dire. Son style faussement simple et épuré a fait son succès au fil des années. Il a même participé à l’enregistrement d’albums d’illustres bluesmen, B.B. King et Eric Clapton.
Pour une fin de soirée plus calme, Olivier Temime et sa bande étaient là. Ils ont remplacé au pied levé James Hunter, initialement prévu. Leur son jazz tout doux venait apaiser les esprits tout en présentant un hommage au jazzman John Coltrane, fameux saxophoniste des années 1940 et 1950.