Car il y a un mais, bien entendu, et le schisme est apparu, jeudi soir, lors de la seconde soirée du festival qui se déroulait dans le cadre du fameux Hi Hotel, l’un des hôtels les plus tendances de Nice et de la Côte d’Azur. Débutant par un apéritif offert sur le toit de l’hôtel, la soirée s’annonçait festive et les DJ proposaient une musique ambiante au volume sonore maîtrisé. Ce n’était certainement pas l’avis des voisins de l’établissement niçois qui s’empressèrent d’alerter la police municipale qui ne tarda pas à se présenter aux portes de l’hôtel avec la ferme intention de mettre un terme à ce que les riverains qualifier « de vacarme assourdissant. ». La dialogue s’ouvrait donc sur le trottoir de l’avenue des orangers qui se remplissait au fur et à mesure par les convives qui arrivaient pour la seconde partie de soirée.
Les responsables de l’hôtel essayaient tant bien que mal de calmer le jeu mais deux voisines relativement remontées ne l’entendaient pas de cette oreille et insistaient auprès des officiers de police présents « C’est invivable et, de plus, ce n’est pas la première fois. ».
« C’est une soirée d’un festival sponsorisé par la Mairie de Nice et le Conseil Général et nous avons personnellement prévenus tous les services concernés » Les gérant du Hi Hôtel essaient une nouvelle fois de faire entendre raison mais il est finalement des raisons que les décibels font ignorer et, finalement, la décision de mettre fin à l’apéritif de bienvenu servi sur le toit de l’hôtel clôturera en partie l’incident.
Tout cela aurait été compréhensible si les évènements décrits s’étaient déroulés après 22h mais c’est en tout début de soirée, aux alentours de 20h, que tout ceci s’est passé. Etrange tout de même que dans une ville qui vit de son tourisme et de ses festivités on ne puisse pas organiser un moment festif sans que le voisinage n’en vienne toute suite à faire appel aux représentants de l’ordre public pour y mettre un terme.
Tout rentrera finalement dans l’ordre et le public justement pourra profiter des festivités à l’intérieur de l’hôtel jusqu’au bout de la nuit.
Ha, Nissa ! Que tu sais parfois ne pas être aussi bela que le chante les tiens !