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22 novembre 2024

Nice part en guerre contre les charançons

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A l’occasion de la réunion trimestrielle du COPIL 06, son président, Benoit Kandel et les représentants des communes partenaires de la stratégie intercommunale de lutte contre le Charançon Rouge des Palmiers exposaient leur bilan sur l’évolution de l’infection et les nouveaux traitements biologiques pour y remédier.


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Après avoir colonisé une dizaine de pays européens et 6 départements français, les Alpes-Maritimes sont devenus la nouvelle destination pour les charançons rouges. Il faut dire qu’avec près de 100 000 palmiers, le patrimoine végétal de la région a de quoi leur plaire. C’est pour lutter contre l’infection que Benoit Kandel présentait ce mardi de nouvelles mesures juridiques, à l’occasion de la réunion trimestrielle du Comité de Pilotage de la stratégie azuréenne intercommunale de lutte contre les charançons rouges de palmiers.

14 communes touchées

Selon l’arrêté préfectoral du 31 janvier 2012,14 communes des Alpes-Maritimes ont été déclarés contaminées par le charançon (Antibes, Biot, Cagnes-sur-Mer, Cannes, Gilette, Grasse, Le Cannet, Mandelieu La Napoule, Mougins, Nice, Saint-Martin du Var, Théoules-sur-Mer, Vallauris, Villeneuve-Loubet). Avec la mise en place de zones de sécurité de 100 mètres autour de la zone de concentration et de zones tampon de 10 km, ce texte impacte un nombre beaucoup plus élevé de communes. Un texte légifère la politique de lutte contre l’évolution de l’infection du charançon rouge au niveau national, c’est l’arrêté ministériel du 21 juillet 2010. La municipalité de Nice y a adjoint le 8 février 2011 un arrêté municipal rendant obligatoire la lutte contre le charançon pour tout propriétaire, public ou privé, de palmier.

Privilégier la prévention

Cette politique de lutte passe essentiellement par la prévention. Outre la pose de pièges, cela nécessite de faire des contrôles visuels régulièrement afin de vérifier si les palmes ne sont pas affaissées, l’un des principaux symptômes d’infection. Si le palmier est situé dans une zone contaminée, il est nécessaire d’appliquer un traitement préventif. Les foyers éventuels doivent être déclarés à la mairie qui établira un diagnostic. Le végétal doit être traité dans les 15 jours qui suivent par une entreprise ayant suivie un formation agrée par la ministère de l’agriculture. Suivant l’état du palmier, il peut être décidé : soit l’élimination de la partie infestée, soit un traitement adapté soit la destruction totale, si le bourgeon est atteint.

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