La ville de Nice est le point de départ de la douzième campagne de sensibilisation de l’Union des Fabricants (UNIFAB) pour la lutte contre la contrefaçon. Les douanes, l’INPI et la ville de Nice sont associées contre ce fléau aux conséquences qui peuvent être dramatiques.
La contrefaçon inonde depuis quelques années le quotidien de millions de Français. Pis, elle a des conséquences dramatiques quand il s’agit de médicaments ou de produits de beautés. La grande campagne lancée ce vendredi à Nice est claire : parcourir les plages et les marchés du sud-est, sud-ouest et ouest de la France pour sensibiliser les personnes sur la contrefaçon. Le but est de prévenir et conseiller les consommateurs pour éviter les pièges de la contrefaçon qui prennent une place considérable sur internet. « La contrefaçon ne fait qu’augmenter, c’est un fléau constant. Les conséquences sont lourdes sur l’économie locale, nationale et même internationale. » a réagi le maire de Nice, Christian Estrosi. Les spécialistes estiment entre 200 et 300 milliards d’euros le manque à gagner dû à la contrefaçon, environ 6 milliards pour la France.
Durant l’été les services spécialisés redoubleront de vigilance. Les contrôles menés par la douane seront notamment renforcés près de la frontière avec l’Italie et l’Espagne. Autre lieu stratégique en alerte, l’aéroport Nice Côte d’Azur d’où arrivent et partent des millions de voyageurs mais aussi les colis postaux. « Depuis 4 ans on observe une forte évolution de la contrefaçon. Elle s’est industrialisée, massifiée, internationalisée et maintenant numérisée. » observe Christian Peugeot, président de l’Union des Fabricants (UNIFAB).
Dès décembre 2009, Christian Estrosi, alors ministre de l’Industrie, avait présidé la signature de la Charte de lutte contre la contrefaçon sur internet. De nombreux groupes ont répondu présents dont Chanel, Christian Dior Couture, L’Oréal, LVMH ou encore Nike Europe.