Les festivités de fin d’année sont aux portes de la ville et Nice commence à endosser ses habits de père Noël. Le programme est imposant et on y reviendra au fur et à mesure des événements.
Le coup d’envoi a été donné hier, comme le veut la tradition, par le maire de la Ville, Christian Estrosi, qui a inauguré « Lou Présépi » situé devant Sainte Réparate à la place Rossetti. Comme chaque année, c’est une crèche à taille humaine avec 17 personnages automatisés qui raviront grands comme plus petits.
Les récentes polémiques, issues de la recommandation de l’Association des Maires de France concernant le contraste entre cette tradition et la laïcité dans les espaces publics, n’ont fait que rendre plus déterminé le maire de Nice: » Cette tradition est immémoriale et appartient au patrimoine des niçois » a-t-il affirmé avec son élan habituel.
D’ailleurs, les notes de « Nissa la Bella » accompagnaient les paroles du premier édile
Un peu plus tard, devant une belle assistance, et en présence de l’ambassadeur de Russie à Paris, M. Alexander Orlov*, ce furent les illuminations qui donnèrent un éclat particulier à la tombée de la nuit niçoise.
Et avec elles, la spectaculaire mise sous dôme de l’Apollon et de sa fontaine, le château de glace (une sculpture monumentale de 12 mètres de haut et 18 de large), qui trône au milieu de la promenade du Paillon et, bien entendu, la traditionnelle Grande Roue qui donne le vertige simplement à la regarder.
Ecologie oblige, le côté spectaculaire des attractions n’est pas en conflit avec le respect de l’environnement: l’illumination des décors est faite par des lampes LED dont la puissance est 5 à 10 fois supérieure aux lampes halogènes pour une puissance 9 fois moindre.
Comme quoi, quand on veut faire bien les choses, c’est toujours possible !
