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21 novembre 2024

Nice se mobilise pour l’Arménie 

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Les élus de la métropole, de la ville et les Arméniens de Nice se sont rassemblés à l’hôtel de Ville, ce 27 septembre à 18h. 

En présence de la délégation niçoise qui a voyagé en Arménie et des Arméniens de Nice, Christian Estrosi a apporté son soutien à la communauté. En effet, la semaine dernière, la dictature azérie a mené une nouvelle offensive qui a fait plus de 200 morts et 400 blessés. Une situation qui perdure depuis près de trois ans maintenant.

Le maire de Nice a fermement condamné ses attaques : “Il y a une volonté de la part de l’Azerbaïdjan d’entamer un nettoyage ethnique à l’encontre des Arméniens. C’est inacceptable.” Des mots forts qui ne touchent pas la communauté internationale selon lui.

Il reproche aussi aux Russes de ne pas exercer leur rôle de protecteur. Un rôle qui devrait être normalement conclu dans un accord entre les deux pays.

Une cagnotte nationale va voir le jour : “Cette cagnotte a Nice comme point de départ mais sera étendue pour sensibiliser tout le monde à ce qu’il se passe en Arménie. »

Pour le maire, “il faut que chacun fasse ce qu’il peut à son échelle pour sensibiliser la communauté internationale. » Il a enfin condamné les agissements du président turc Recep Tayyip Erdoğan. Il accuse ce dernier d’influencer les dirigeants azerbaïdjanais et conclut par un appel à la solidarité entre les différentes parties de la communauté arménienne de Nice. 

Une situation critique 

Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice, et Magali Altounian, adjointe déléguée au rayonnement de la ville, faisaient partie de la délégation niçoise présente dans le pays, le jour où les bombardements ont commencé. Les élus venaient de se rendre sur le mémorial du génocide de 1915.

Quand à table, ils ont appris le retour des bombardements, ils ont immédiatement apporté leur soutien d’abord moral aux Arméniens présents sur place. Maguy Georgian, la présidente du foyer arménien de Nice, a appelé la France et les journalistes français à revoir leur vision du Haut-Karabakh.

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“Non, tous les habitants de cette région ne sont pas des terroristes, il y a des Arméniens comme nous qui vivent dans ses terres. » Des milliers de personnes vivent toujours dans cette région. La plupart se trouve dans la ville de Stepanakert. Celle-ci subit un blocus depuis maintenant neuf mois.

Le corridor d’aide alimentaire reliant l’Arménie et la ville a été fermé. Militairement, ce jeudi 27 septembre matin, la république auto-proclamée du Haut-Karabakh a annoncé sa dissolution à partir du 1er janvier 2024. C’est donc une défaite pour l’Arménie qui craint que la volonté de Bakou ne s’arrête pas seulement à la frontière.

“Après Goris, c’est la route pour Erevan, s’ils entrent là-bas tout sera fini. » Une situation critique à laquelle la ville de Nice apporte son soutien.

En accord avec le CHU, l’hôpital de Goris va recevoir du matériel médical. Cette ville est celle qui a accueilli le plus de réfugiés depuis le début du conflit. 

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