Ce vendredi, la police municipale s’est réunie devant Haliotis, sur la promenade des anglais. Objectif, procéder à une opération contre les excès de vitesse. Le premier adjoint au maire, Anthony Borré, en a profité pour rappeler l’importante hausse d’accidents et d’infractions. Des mesures fortes seront bientôt mises en place.
« Tous les comités de quartiers nous demandent des contrôles de vitesse », explique le premier adjoint. Il a tenu a être présent ce vendredi pour mettre un point d’honneur sur la gravité des derniers drames enregistrés sur la route à cause de la vitesse. Déjà six accidents mortels sur l’année 2024, de quoi justifier des contrôles plus fréquents.
Une opération minutieuse
Pour verbaliser, ils sont organisés. Postés à 500 mètres l’un de l’autre, deux groupes de la police municipale sont en communication pour interpeller des conducteurs en excès de vitesse. Comme illustré ci-dessus, l’un est en charge de collecter les informations sur le véhicule grâce à une lunette, l’autre de l’interpeller une fois la voiture arrivée à son niveau. « Il nous faut un maximum d’éléments possibles, à savoir la plaque, le modèle et la couleur de la voiture », précise Romain Bernardi, policier sur place. Naturellement, la verbalisation dépendra de la gravité de l’infraction.
Un objectif : diminuer le danger sur les routes niçoises
« Avoir des résultats meilleurs que ce qu’ils sont ». Voici l’ambition de la ville de Nice, affichée clairement par Anthony Borré. Christian Estrosi va annoncer selon ses propos des mesures fortes dès le mois de septembre. Elles concerneront le renforcement de la sécurité routière, à l’échelle locale selon un souhait au niveau national. Pour rappel, en 2023, 173 verbalisations ont été recensés, contre déjà vingt de plus cette année.
