Le 6 mars 2024, la ville de Nice a amorcé une nouvelle ère de développement durable en lançant les travaux de modernisation et d’extension du réseau de chaleur « Energie d’Azur ». Christian Estrosi précise que cette initiative vise à fournir une énergie propre et abordable à une population croissante.
Accompagné de divers élus et de Fabrice Tenneson, directeur régional Méditerranée de Dalkia, Christian Estrosi a tenu une réunion d’information auprès des habitants des quartiers de Nice-Est, mettant en avant les avantages écologiques et économiques de cette entreprise ambitieuse.
Des tarifs compétitifs pour plus de 7 000 foyers
Le réseau de chaleur Energie d’Azur bâtit son succès sur les réseaux de chaleur de Meridia et d’Haliotis. Il alimente déjà une partie des quartiers de Nice-Est. Il tire sa source de l’Unité de valorisation énergétique des déchets, offrant des tarifs compétitifs à plus de 7 000 foyers. Comparativement à la moyenne nationale des foyers utilisant le gaz, ces habitants bénéficient de factures d’énergie jusqu’à 30 % moins élevées.
Christian Estrosi souligne que : « Dans un contexte de hausse constante des prix de l’énergie, développer ce réseau d’énergie verte est un enjeu stratégique pour la Métropole Nice Côte d’Azur […] Il nous permet d’avoir nos propres sources d’énergies locales, avec des tarifs qui ne sont pas indexés sur les énergies fossiles. »
Une expansion prometteuse pour l’horizon 2030
Consciente de l‘importance de cette transition énergétique, la Métropole a décidé de moderniser et d’étendre le réseau de chaleur. Et ce pour garantir sa pérennité, mais aussi pour inclure de nouveaux quartiers, logements, entreprises et équipements publics stratégiques. La société Energies Nouvelles de Nice, filiale du groupe Dalkia, est en charge cette mission de service public. Un investissement colossal de plus de 37 millions d’euros sera consenti dans ce projet baptisé « Energie d’Azur« . La première phase des travaux, entamée cette semaine, se poursuivra jusqu’à la fin de 2025. Une seconde phase, prévue de 2026 à 2029, permettra de finaliser l’extension du réseau.
Un impact environnemental significatif
Au-delà des bénéfices économiques, cette initiative écologique aura un impact environnemental majeur. Déjà, le réseau de chaleur existant permet d’éviter chaque année 21 000 tonnes de CO2. Avec son extension, ce chiffre devrait grimper à 9 500 tonnes supplémentaires par an, équivalant à retirer près de 17 000 voitures thermiques de la circulation.
La modernisation du réseau de chaleur « Energie d’Azur » représente un pas significatif. Et ce vers un avenir plus propre et plus durable pour la région de Nice. Démontrant l’engagement ferme de la Métropole envers une transition énergétique responsable.