La ville de Nice est en retard sur la politique de tri sélectif. Contrairement à d’autres villes françaises, la cité azuréenne peine à sensibiliser sa population.
« A Nice, on part de rien ! » Pierre Paul Leonelli est conscient du handicap de la ville en matière de tri sélectif. L’adjoint au maire, délégué à la propreté, est pourtant optimiste. « On a beaucoup d’efforts à faire pour rattraper les villes comme Lyon par exemple » indique-t-il. À Nice, les gestes en faveur du développement durable sont « loin d’être dans les moeurs » pour reprendre ses mots. « Il faut sensibiliser encore plus la population. Des initiatives, comme celles développées par le salon du meuble, sont nécessaires pour que nous avancions dans le domaine du tri ! » confie l’adjoint au maire.
Un manque de communication auprès des habitants ?
Pour Sarah, étudiante, c’est un manque de communication. « Les gens ne vont pas le faire d’eux-mêmes, il faudrait les guider dans leurs démarches. » En effet, faire le tri à Nice n’est pas chose aisée. Les bacs jaunes doivent être réclamés par le syndic ou la copropriété, dans le cas contraire ils ne seront pas mis en place. De même, pour les bennes, « il n’y en a pas assez. Et si elles sont trop éloignées de chez eux, les gens ne vont pas faire d’efforts pour y aller ! » déplore Sarah.
« Ces actes citoyens sont salutaires pour l’environnement, nous ferons les efforts qu’il faut pour que Nice y arrive » conclut Pierre Paul Leonelli.