L’été est arrivé, avec une fois de plus dans ses valises des milliers de touristes du monde entier, venus apprécier les charmes de la Côte. La nuit venue, cette nouvelle population se mêle aux fêtards locaux dans les rues de la vieille ville, entre autres, pour goûter aux joies de la vie nocturne bien de chez nous. Petit tour d’horizon des endroits branchés (et moins branchés) de Nice.
Samedi 2 juillet, 18h. La saison touristique est déjà bien entamée. Sous un soleil de plomb, des centaines de vacanciers quittent les plages pour la ville, en quête d’un peu de fraîcheur. Si certains préféreront prendre une glace en famille chez l’un des glaciers artisanaux du Vieux Nice, d’autres se retrouveront dans l’un des nombreux pubs ou bars de la ville pour commencer tout doucement la soirée. L’heure de l’apéro a sonné.
Et les établissements ne manquent pas (normal me direz-vous, pour la cinquième ville de France). Pratiquement tous les pubs de la vieille ville proposent des « happy hours ». L’idéal pour découvrir l’ambiance pittoresque et festive des lieux, à moindre coût. Les amateurs de musique latino se donneront rendez-vous à la Bodeguita, à La Havane, ou encore au Barrio, pour déguster quelques mojitos et tapas, ou au choix, prendre des cours de salsa. Pour ceux qui préfèrent une ambiance lounge et décontractée, direction le Mail’s, les Trois Diables ou encore le Cotton.
Après ces quelques amuses bouches, il est temps d’aller dîner dans l’un des quelques 600 restaurants de la ville. Toutes les spécialités du monde sont à portée de main : japonais, russe, afghan, traditionnel, méditerranéen, … Les ruelles du Vieux Nice regorgent d’établissements de qualité, proposant majoritairement une cuisine locale. Et bien souvent, il est indispensable de réserver à l’avance chez ces bonnes adresses.
Sortie de table, place aux choses sérieuses. A Nice, les fans de rock sont bien lotis. Dans la vieille ville, de nombreux pubs proposent des ambiances « live » toute la semaine. Le Thor, le Pompéï, le King’s ou le Blue Whales sont les plus connus d’entre eux à accueillir régulièrement des groupes de rock, même s’il en existe bien d’autres (le Master Home, plus ancien pub du Vieux Nice, le Mac Mahon’s, le Tapas…). Ambiance anglo-saxonne garantie dans ces lieux, véritables points de ralliement des amateurs de la culture (so) British. Ceux qui préfèrent une musique plus électro et plus house se dirigeront plutôt vers le Ghost, les Trois Diables, le Ma Nolans (nouveau venu dans le paysage nocturne niçois), le Cotton, ou encore le Liqwid ou la Suite, réputés pour être les endroits les plus branchés du coin. Les établissements « gay friendly », où la population homosexuelle est très présente, sont également nombreux (le Klub, le Liqwid, le Wash, la plage du Castel…).
En résumé, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les couleurs. Le seul bémol (de taille) à apporter, réside dans le fait que la grande majorité de ces lieux ferment leurs portes entre 1h30 et 2h30 du matin. Ainsi, passé ce cap, il n’est pas rare de voir errer des groupes de personnes dans les ruelles du Vieux Nice à la recherche d’un établissement encore ouvert pour boire, danser, ou plus simplement manger. Surprenant pour l’une des villes les plus touristiques de l’hexagone… Pour « finir la nuit » dans le Vieux Nice, seuls l’Escalier, le Blues Whales, l’Oxford ou encore le Subway vous accueillent jusqu’à 4h30 du matin.
Enfin, les plus déçus de la vie nocturne niçoise seront très certainement les « clubbers ». Bien sûr, il existe des boîtes de nuit à Nice (le Grand Escurial, le Saramanga ou le Guest pour les plus jeunes, le Klub ou le Wash pour une population majoritairement homosexuelle, l’Auberge de Cimiez ou le Mississipi pour les plus âgés). Mais les habitués des dance floors préféreront à coup sûr se rendre au Karrément, à Monaco, au Village ou au Milk, à Juan les pins, aux Coulisses ou au VIP Room, à Cannes, voire même pour les plus courageux s’autoriser une virée jusqu’à Saint-Tropez, où les discothèques ne manquent pas.
A vous de choisir votre camp… La nuit est à vous !
Nicolas Pelazza