Alors de quoi est composé ce centre ? Christian Estrosi précise qu’il est muni d’une « salle des yeux où l’on regarde, d’une salle du cerveau où l’on décide et d’une salle des oreilles qui permet de centraliser les appels téléphoniques ». À cela s’ajoute la géo-localisation « la grande nouveauté », mentionne-t-il. Elle a pour objectif de localiser les véhicules et les patrouilles à pied, à VTT ou à cheval. À la pointe de la technologie, le centre permet d’accéder aux images à partir d’un téléphone mobile. Depuis la mairie ou du centre de gestion de crise « nous sommes capables de prendre les décisions », se félicite Christian Estrosi. Concernant les images, « la loi nous autorise à les stocker pendant dix jours. Nous avons jusqu’à 500 terra-octets de stockage, ce qui correspond à 1000 PC familiaux », ajoute-t-il.
Au total, le dispositif revient à plus de 7,5 millions d’euros. La ville prenant en charge 6,4 millions d’euros. Il donne aussi l’occasion d’employer des personnes à mobilité réduite : « les personnes à mobilité réduite se voient doter d’un statut de policier municipal ». Ce centre de supervision ultramoderne fait de Nice la ville la mieux équipée en matière de sécurité avec 600 caméras pour un habitant comparé à Paris qui compte 2000 caméras pour un citadin.
Bien que ces caméras n’interviennent que sur la voie publique, le phénomène Big Brother ne devient-il pas réalité ?