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21 novembre 2024

Olivier Barbato, la photo… du voltaïque à la graphie.

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Avant, c’est sur les toits qu’il fallait chercher Olivier Barbato. Mais ça c’était avant, maintenant c’est les pieds sur terre que ce niçois a décidé de changer l’un des moteurs de sa vie : Son métier !


olivier_barbato_photo.jpg C’est presque naturellement, après des années de pratique en amateur, qu’OIlvier Barbato a troqué ses perceuses et ses visseuses pour des boitiers et des flashs et c’est l’avenir qui lui dira si son choix aura été le bon même si en regardant ses clichés on n’en doute pas un seul instant.

Un instant, c’est ce qu’il a peut-être fallu à ce nouveau photographe pour prendre la décision de faire de sa passion, son métier. De proposer sa vision de la vie au travers de son oeil et dans des domaines aussi divers que l’architecture, l’immobilier et les portraits. Mais, c’est dans la photo artistique que ce niçois trouve la source de ses inspirations et une visite sur son site donne le ton du travail bien fait.

olivier_barbato.jpg Nice Premium : Vous étiez gérant d’une société spécialisée dans le photovoltaïque, vous vous lancez dans le métier de photographe. Pourquoi ce choix ?

Olivier Barbato : La photographie est une activité que je pratique depuis plusieurs années, mais je n’étais jusqu’alors qu’un amateur passionné et n’avais pas sérieusement envisagé d’en faire mon métier. L’entreprise que je dirigeais tournait plutôt bien, mais fin 2011, un changement brutal de politique concernant le photovoltaïque secoua la jeune filière, ce qui m’obligea à liquider la société et repenser mon avenir professionnel…
J’ai donc fait le choix de laisser la lumière au cœur de mon travail en me lançant dans la photographie. Hier je la capturais pour produire de l’électricité, aujourd’hui je la capture pour produire du rêve…

NP : Pas trop difficile en cette période économiquement morose de s’installer à son compte dans un métier artistique ?

OB : Quelque soit l’activité que l’on choisit d’exercer, je pense qu’il n’est jamais évident de se lancer à son compte. Il y’a toujours une part de risque et d’incertitude qui peut être angoissante au départ. Mais, pour l’avoir déjà vécu, je sais aussi que ça peut être une aventure passionnante quand ça fonctionne, alors je fonce. Il faut dire aussi que possédant déjà une bonne partie du matériel avant de me lancer, je n’ai pas eu à investir énormément d’argent. Le risque reste donc relativement mesuré.

NP : Vous proposez des prestations variées. Avez-vous une spécialité ?

OB : Je propose effectivement des prestations assez variées mais je me suis spécialisé dans la prise de vue de biens immobiliers car je suis convaincu que c’est une activité qui va se développer et devenir incontournable pour les agences immobilières qui souhaitent tirer leur épingle du jeu.
Aujourd’hui, les personnes en quête d’un bien immobilier commencent leurs recherches sur internet et pour que le bien proposé à la vente ou à la location se démarque du lot important d’annonces, les photos ont un rôle capital. Claires, nettes, correctement composées et bien exposées, elles mettent en valeur le bien, permettent à l’acquéreur potentiel de se projeter et lui donnent d’avantage envie de le visiter.

NP : Quel est le type de photographies que vous préférez « shooter » ?

OB : J’aime particulièrement me promener en ville ou au bord de mer pour immortaliser des scènes de vie, en m’inspirant des clichés des grands photographes humanistes tels que Doisneau, Cartier-Bresson, Ronis, Erwitt…
Je vais photographier comme on va cueillir des champignons. Je me ballade le boitier à la main et j’observe. Parfois une scène intéressante se dessine devant moi et j’ai le temps de la capturer, parfois je rentre bredouille…

NP : Vous proposez aussi la numérisation et la restauration de clichés. En quoi consiste ces opérations ?

OB : Tout le monde possède de vieilles photos de famille, tirages papier, diapos ou négatifs, entassés dans des cartons quelque part entre la cave et le grenier, qui se détériorent au fil des ans.
La numérisation permet de les sauvegarder en l’état. Elle permet aussi de pouvoir les partager plus facilement, notamment par internet (mails, réseaux sociaux…).
Après l’avoir numérisé, je peux intervenir sur le fichier d’une photo abîmée pour lui redonner son aspect d’origine en « gommant » les craquelures, tâches, rayures etc… et éventuellement en faire un nouveau tirage.

NP : Un positionnement sur le web et sur les réseaux sociaux. Des outils indispensables à un bon photographe ?

OB : Oui évidemment ! Il ne faut pas perdre une occasion de se faire connaître et de montrer son travail et aujourd’hui cela passe forcément par internet. L’inscription sur un réseau social tel que facebook par exemple est gratuite et permet de diffuser facilement ses photos, de parler de son activité et de multiplier les contacts. Pourquoi s’en priver ?

NP : Enfin, que doit-on souhaiter au nouvel entrepreneur azuréen que vous êtes à présent ?

OB : Des milliers de commandes, la fortune et la célébrité ! What else ? (rires)

Non, plus sérieusement, pouvoir tout simplement vivre de ma passion. C’est déjà beaucoup.

Site web : www.olivierbarbato.fr

Page facebook : https://www.facebook.com/OlivierBarbatoPhotographe?ref=hl

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