Récupération de Donnèe
11.1 C
Nice
22 novembre 2024

Olivier Campana, un artiste à découvrir

Derniers Articles

Natif de Toulon, Olivier Campana a sorti son premier album Nothing changes avec le groupe Pop /Rock progressif Drop-O-Rama, créé par le compositeur/batteur Antoine de Montremy en 2002. Leur second album Superlove sort en 2004 avec une reprise osée et originale de “Stronger” de Britney Spears. Marie-Christine, notre envoyée spéciale, nous propose un premier portrait de cet artiste qui est très porté sur l’écriture et la composition.


Nice-Premium: Bonjour Olivier merci pour cette interview accordé à Nice Premium. Tu as un parcours plutôt atypique dans le milieu musical, justement parle-nous de ton parcours professionnel pour mieux te situer et de ta carrière via L’Angleterre.

2-90.jpg
Olivier Campana : Et bien bonjour à vous, je suis flatté qu’un média français s’intéresse à mon parcours…
J’ai commencé très jeune dans les pubs et sur les scènes Rocks du Sud de la France.
J’ai eu la chance de beaucoup jouer, très tôt et à une époque où ne sévissaient pas autant d’interdictions vis à vis de la musique “live”.
Je suis ensuite parti à l’aventure en 1995 pour Londres (avec 3000 francs en poche!) où la scène Brit Pop de l’époque m’interpellait.
Là bas j’ai fait des auditions et très vite je suis monté sur les planches.
C’était une expérience unique pour un petit Frenchie, de se retrouver à jouer tous les soirs dans des clubs ultra combles qu’avaient foulé les Stones ou les les Who!
A Londres j’ai beaucoup appris en matière de techniques d’enregistrement et de prestation scénique.
J’ai eu la chance de travailler dans les meilleurs studios et avec des producteurs d’expérience.
Cependant c’est en France en 2002 avec le groupe Drop-O-Rama que ma voix a été commercialisée pour la 1ère fois.

NP : Qu’en retires-tu ? Quelle différence avec la scène française ? Quels souvenirs scéniques les plus forts pour toi lors de cette période ?

Olivier Campana : J’en ai retiré beaucoup d’expérience, la scène Anglaise est plus dure et très compétitive, cela m’a apporté une solidité et beaucoup de confiance en moi.
Les deux publics sont très différents, en Angleterre les gens veulent se défouler et faire la fête, en France, ils sont plus intériorisés, plus observateurs mais peut-être plus sentimentaux.
Les deux se complètent!

NP: Ne trouves tu pas le milieu musical Français trop aseptisé, trop timoré pour produire de nouveaux talents, de nouveaux sons. Toi-même qui as dû t’exiler en Angleterre pour vivre de ta musique ne trouves-tu pas cela paradoxal ?

3-65.jpg Olivier Campana : Je ne saurais juger le milieu musical Français, car à vrai dire je ne le connais que très peu.
En France, les ambitions des Majors ne semblent pas tournées vers l’exportation d’artistes.
Je voulais chanter en Anglais qui est la langue du Rock et il était naturel de partir m’installer à Londres.
Cependant je pense que c’est peut-être une erreur que de limiter la culture musicale française à sa seule langue..
De nos jours des groupes Français comme Air, Phoenix et Daft Punk sont énormes internationalement et véhiculent eux aussi la culture Française.

NP : Parles-nous de ta partie créative en tant qu’auteur, compositeur, interprète. Y trouves-tu un épanouissement personnel à créer de A à Z et ne préférerais-tu pas uniquement être qu’interprète ?

Olivier Campana : J’aime écrire des chansons, c’est quelque chose de vital chez moi, un moyen de fixer des sensations, des portions de vie, voire même des lumières ou des odeurs.
Je suis généralement ouvert à interpréter la chanson de quelqu’un d’autre mais l’impératif est que la magie s’opère.

NP : Y aurait-il un artiste avec lequel tu aimerais collaborer scéniquement ou dans l’écriture ?

Olivier Campana : Il y en a toute une palette, plus ou moins réalisable. !
Sinon en France j’aime beaucoup les gars d’AIR et puis aussi ce qu’a écrit Benjamin Biolay récemment pour Elodie Fregé.

NP: Une envie particulière d’Album solo te tenterait-elle ? Si oui envisagerais-tu quelques textes en français et éventuellement un duo avec quelqu’un de bien précis ?

6-37.jpg
Olivier Campana : Je viens justement de me lancer dans mon premier album solo, c’est très excitant pour moi…
Je trimbale dans mes valises une quantité de chansons que j’affectionne particulièrement et certaines ont près de dix ans.
J’aimerais aussi y inclure un ou deux titres en Français, mais j’avoue que cela m’intimide beaucoup..
Bizarrement je suis novice dans ce domaine, et vu mon goût pour Brassens, Gainsbourg ou Bashung, et connaissant mon sens critique, il va falloir beaucoup travailler…
Je m’embarque pour un périple!
Pour ce qui est du duo, c’est quelque chose que j’improviserai sûrement à la fin, lors des prises voix en studio.

NP : As tu déjà été tenté par l’expérience cinématographique, publicitaire, photographique… ?

Olivier Campana : Récemment j’ai tourné un clip avec Drop-O-Rama, et j’ai trouvé l’expérience passionnante. J’aime de plus en plus cette forme d’art, je trouve cela très complémentaire du studio et de la scène.

NP : Quels sont tes projets scéniques, artistiques à venir dis-nous tout Olivier de ton actualité!

Olivier Campana : Cette année je vais promouvoir sur scène la sortie du 3ème album de Drop-O-Rama, avec notamment une série de concerts parisiens dont les dates seront confirmées bientôt.
Cet album est plus abouti que les précédents et le groupe devrait bénéficier d’une distribution correcte.
Moins sérieusement, je compte également me produire dans les Pubs du Sud cet été, en effet c’est quelque chose qui m’a un peu manqué ces dernières années (le soleil, la plage, le rosé..) et prendre quelques jours de vacances en Corse.

5-42.jpg
NP : Pour conclure cette interview découverte, Olivier, parle-nous un peu de tes passions en dehors de la musique, de ce qui te fais vibrer, de ce qui te touche, de ce qui t’énerve (lol) ?

Olivier Campana : La musique occupe le plus clair de mon temps, mais j’aime me ressourcer dans la nature et dans les choses simples. Je suis un ancien sportif, et je suis resté dépendant à l’effort physique. J’adore regarder les match de Rugby, surtout de haut niveau et je suis très concerné par l’écologie.
Ce qui m’énerve? L’art mièvre et les sentiments dégoulinants!

NP : Le mot de la fin sera pour toi Olivier et pour les lecteurs de Nice Premium donc va y lâches-toi !

Olivier Campana : Ok je me lâche: J’espère vous croiser lors des concerts à venir, je peux vous garantir du bon Rock énergique et rafraîchissant, rien de trop intello. !

Actualité d’Olivier concerts prévus :

23 et 24 mars 2007 à 21H30, La Balagne Toulon (83)

MySpace d’Olivier Campana : https://www.myspace.com/ocampana

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe

à lire

Reportages