Où en est le chantier sensé amener les automobilistes de la Voie Mathis sur l’A8 ? Point sur les travaux du quartier Paul Montel.
On en sait un peu plus sur l’avancée des travaux de cette voie tant utilisée par les automobilistes. Point réalisé en présence de Christian Estrosi et de l’ingénieur en chef du chantier.
D’en haut, on ne voit rien des travaux. Pourtant, ce chantier de 185 millions d’Euros avance. « La voie sera terminée dans le premier semestre 2025 », assure le Maire de Nice.
Moins de pollution, moins d’embouteillage
L’objectif de ce chantier est de diviser le nombre d’utilisateurs par deux soit 20 000 par jour. Le chantier permettra aussi de faciliter l’entrée sur l’autoroute : « l’aménagement de la voie Mathis se fera jusqu’à l’autoroute A8, et même jusqu’à la bretelle d’entrée de l’autoroute », déclare l’ingénieur.
Ce chantier n’a pas été simple, il a subi « une procédure longue ». Au milieu notamment les négociations avec la SNCF et le quai militaire, l’ancienne gare de saint-Augustin, pour développer cet axe de la voie Mathis.
Ce tunnel en chantier est une réussite pour tout le monde, selon Christian Estrosi : la Voie Mathis permettra aux riverains de ne plus entendre 40 000 moteurs de voitures chaque jour, l’espace sera verdit avec 120 arbres et 10 000 arbustes, et la pollution sera diminuée. Les automobilistes seront eux aussi ravis, ils gagneront du temps sur cet axe routier très fréquenté.
Quid des bouchons à l’entrée de l’autoroute ? « Nous allons supprimer l’entrée de l’autoroute en venant de la Promenade des Anglais. Nous allons mettre à deux voies l’entrée de l’autoroute de ce qui sera l’avenue Giscard d’Estaing », explique Christian Estrosi.
Où en est le chantier de la Voie Mathis ?
C’est une « bascule majeure » dans le chantier de la Voie Mathis, on passe des travaux souterrain au travaux de surface. Après avoir bâti les mûrs, s’être occupé de l’étanchéité, avoir construit le toit et être passé par la phase de terrassement, on semble enfin voir le bout du tunnel. L’étape qui est en cours c’est le planché : « une dalle en béton avec la route par-dessus ».
Ce qu’il manque : la mise en oeuvre des équipements : l’éclairage du tunnel, la sécurité incendie, extracteur d’air… Mais aussi les travaux de surface : les voiries en haut et enfin la végétation.
Le paysager sera à finir lorsque le flux de voitures sera divisé, c’est-à-dire quand le tunnel sera déjà emprunté par les automobilistes, pour des raisons de trafic trop intense.
