La région Sud a ouvert ses trains régionaux à la concurrence, avec une offre renforcée et des infrastructures modernisées. Résultat : plus de trains, une meilleure ponctualité et une fréquentation en hausse.
Le 15 décembre dernier, la région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur a franchi une étape importante. Elle est devenue la première en France à ouvrir ses trains régionaux à la concurrence. Cette évolution marque un tournant pour les usagers du réseau ferroviaire azuréen.
Depuis cette date, la ligne Cannes-Nice-Menton est exploitée par Sud Azur, un nouvel opérateur ferroviaire. L’objectif est clair : proposer une offre adaptée aux besoins des voyageurs. Désormais, un train circule toutes les 15 minutes en journée, de 5h45 à 22 heures. De plus, des trains supplémentaires circulent les nuits du samedi au dimanche jusqu’à 02 heures du matin.
Pour garantir un service plus efficace, la région a investi dans des infrastructures modernes. Un technicentre entièrement rénové a été inauguré à Nice Saint-Roch. Il comprend un atelier de maintenance de 5 500 m² et un centre de supervision. Ce dernier assure une meilleure coordination des lignes et une réactivité accrue en cas d’aléa.
La modernisation touche aussi le matériel roulant. Vingt-deux rames ont été rénovées pour un montant de 164 millions d’euros, entièrement financé par la région. Ces trains offrent un meilleur confort et sont équipés des dernières technologies.
Un service amélioré et une fréquentation en hausse
L’ouverture à la concurrence s’accompagne d’un engagement fort en matière de qualité de service. Un dispositif d’accompagnement personnalisé a été mis en place. L’information aux voyageurs a également été renforcée pour une communication plus fluide.
Les premiers résultats sont encourageants. La fréquentation des trains a augmenté de 10 % et le taux de régularité atteint 97 %, hors incidents externes. « C’est ici en région Sud que circule le premier train ouvert à la concurrence. Promesse tenue : un service de transport de meilleure qualité, plus ponctuel et plus adapté aux besoins des usagers », a déclaré Renaud Muselier, président de la région.
Cet engagement pour un transport régional plus performant ne s’arrête pas là. Avec un investissement global de 1,5 milliard d’euros, la région mise sur une mobilité durable et efficace. Ce modèle pourrait inspirer d’autres territoires en France.
